Dr Abdoulaye Bousso : « seul le vaccin peut régler une épidémie »

SénégalLe directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire Dr Abdoulaye Bousso est d’avis que « seul le vaccin peut régler une épidémie ».

Le médecin estime qu’«un couvre-feu entre 21h et 5h du matin apporte quelque chose à la riposte. Notamment, la baisse du nombre de contaminations». Selon lui, déjà, à partir de 18h les gens arrêtent ce qu’ils font, leurs activités, les réunions et autres. «Même si on pense que c’est faible, cela impacte le nombre de cas. Il faut qu’on prenne des mesures», a dit le médecin à l’émission hebdomadaire Jakaarlo.  Se prononçant sur le vaccin, il dit :  » je pars d’un principe, selon lequel, seul le vaccin peut régler une épidémie. Je pense qu’on n’en disconvient pas. On ne peut mettre un terme à l’épidémie sans un vaccin», a ajouté Dr Abdoulaye Bousso.

Le directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire Dr Abdoulaye Bousso, s’est exprimé sur la pertinence ou pas du couvre-feu, au moment où certains habitants de quelques quartiers de Dakar et de Thiès, manifestent dans la rue.
Dr Bousso a d’abord fait un rappel sur l’urgence de la mise en place de mesures dans le but d’endiguer la pandémie. « Le mois de décembre dernier a été le mois des records, c’est le mois où nous avons eu le plus de cas depuis le début de l’épidémie. Nous avons également eu des décès considérables » souligne le directeur du centre des opérations d’urgence sanitaires en précisant au passage que depuis le mois de novembre, les cas ne font qu’augmenter.

En réalité, quand les services de réanimation commencent à être sous stress, les cas graves se multiplient, les décès également prennent des proportions, une posture particulière s’impose. Dès lors, s’impose respect des mesures barrières, principales forces de prévention contre le virus, d’autant que le relâchement a été visible à plusieurs niveaux.

Ainsi, pour lui, cette deuxième phase de couvre-feu est une bonne décision, dans la mesure où  » 2h ou même 3h d’arrêt de circulation seraient bonnes pour la lutte contre le virus ». Cela permet alors d’éviter une part de contamination.

Le challenge restant la gestion à travers de très fortes mesures, des cas graves et sévères qui ne cessent d’augmenter. C’est à la limite, obligatoire d’après le directeur du centre des opérations d’urgence sanitaires qui demande aux populations de ne pas provoquer la situation catastrophique qui prévaut dans les autres pays. Pour éviter le pire, il faut donc la vaccination qui est le seul moyen de salut pour le spécialiste de la santé.

 

  Sénégal Dieynaba Ndiaye – laviesenegalaise.com

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