Diary SOW, meilleure élève du Sénégal décrète : « l’âge n’est qu’un chiffre, la maturité c’est dans la tête »

La meilleure élève du Sénégal en 2018, puis en 2019, Diary Sow répond à ceux qui s’interrogent sur son jeune âge par rapport à sa maturité d’idées. Sa réponse est toute simple. En effet, l’étudiante en 1ère année de Classe préparatoire scientifique au lycée Louis-Le-Grand à Paris, pense que « l’âge n’est qu’un chiffre ». Pour elle, « la maturité c’est dans la tête ».


D’après la scientifique doublée d’une littéraire et romancière, « les gens ont une conception assez archaïque de la maturité. Il est vrai que l’on acquiert de l’expérience en vieillissant, mais moi, je ne suis pas très adepte de cette pensée ». Et d’ajouter : « Ça paraît assez culotté de le dire comme ça. Mais c’est vraiment ce que je pense. On peut prendre un enfant qui n’a rien vécu du monde, mais qui a une certaine ouverture d’esprit, une certaine science de l’observation du monde qui lui permettent de saisir des choses que les adultes ne pourraient pas saisir. Cela dépend de la sensibilité des gens », s’est-elle détendue.
Le roman ’’Sous le visage d’un ange’’ a été présenté au grand public, ce samedi. À la cérémonie de dédicaces, l’auteure, Diary Sow est largement revenue sur les circonstances de la parution et le contenu de son œuvre.

Entourée de l’ancien ministre de l’Education nationale, Serigne Mbaye Thiam et du porte-parole de la Présidence, Abdou Latif Coulibaly, la jeune écrivaine dit avoir transcrit, dans son ouvrage, sa façon de voir le monde et la société sénégalaise en particulier.

Les violences qui sont faites aux femmes, la dualité entre modernité et tradition sont, entre autres, les thèmes abordés dans ce livre de 300 pages, publié aux éditions Harmattan et qui a pris environ trois (03) années d’écriture à son auteure. Mais Diary n’avait pas senti ce temps passer parce que, dit-elle, l’écriture est « une thérapie », un refuge pour elle.
Le roman Sous le visage d’un ange
Le roman est souvent décrit comme œuvre de fiction. Mais l’auteure de « Sous le visage d’un ange » dit avoir essayé d’être le plus réel possible dans son livre. Ce qui n’était pas difficile vu qu’il a vécu avec les personnages cités dans son bouquin. « J’ai voulu montrer les deux faces des personnages que j’ai cités dans le roman. Ce sont des personnages avec lesquels j’ai vécu et j’ai essayé de les peindre le plus fidèlement possible. J’aime raconter les gens tels qu’ils sont. Il n’y a pas d’ange, il n’y a pas démons. Tout le monde a des zones d’ombres. Les gens portent des masques en fonction des circonstances », a-t-elle fait savoir.

Diary SOW - la meilleure élève du SénégalWebnews

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.