Deux Djihadistes présumés arrêtés à Dakar

Deux Djihadistes présumés arrêtés à Dakar. Selon les premiers éléments d’enquête, ces derniers seraient liés à l’attentat de Grand Bassam en Cote d’ivoire en 2016. La police sénégalaise poursuit son enquête sur ces interpellations.

Le Sénégal annonce l’arrestation de deux Djihadistes. Il s’agirait de deux terroristes présumés originaires du Mali, et qui pourraient être liés à l’attentat de Grand-Bassam, en Côte d’Ivoire, en mars 2016.

Les deux Djihadistes ont été arrêtés jeudi en milieu de journée. Un chauffeur interpellé à la gare routière de Dakar et un homme arrêté lui dans une auberge de la capitale sénégalaise.

L’opération combinée des éléments de la Brigade d’intervention polyvalente (Bip) et de la Dic, a permis aussi d’interpeller Ould Ame Sidalamine à la gare routière des Baux Maraichers à bord d‘un véhicule de marque Hyundai immatriculé en Gambie. Selon le Bureau des Relations publiques de la Police nationale, ils sont présentement interrogés au niveau de la Dic, qui cherchera à démanteler les différentes connexions de cette nébuleuse, qui menace plusieurs pays.

Les pays de la sous-région ouest-africaine se préparent à une longue guerre contre le terrorisme, écrit un confrère du journal « LeQuotidien ». Le grand massacre de Grand-Bassam et les attentats meurtriers de Bamako suivis d’une attaque avortée dans la même ville et aussi l’attaque de Ouagadougou montrent que l’Afrique de l’Ouest est une cible des djihadistes. Leur présence dans le Sahel et leur capacité à exporter leur entreprise meurtrière poussent les autorités à mettre en place des stratégies supranationales pour prévenir ou au moins amoindrir les risques.

Lors du sommet d’Abidjan sur cette question en mars dernier, le Sénégal, le Mali, le Burkina et la Côte d’Ivoire avaient mis en place une plateforme sécuritaire en s’accordant sur 9 points dont le plus important est le partage d’expériences sur les questions de terrorisme pour une lutte efficace dans cette région de l’Afrique, l’établissement d’une unité d’action et une collaboration systématique entre les différents services de sécurité, l’établissement de documents de voyage fiables pour permettre la traçabilité des mouvements au niveau des frontières. Cette collaboration a permis l’arrestation de ces deux présumés djihadistes.

L’attentat contre la station balnéaire de Grand-Bassam avait fait 15 morts civils plus trois terroristes. C’était la première attaque de ce type dans le pays, la première revendiquée par al-Mourabitoune, l’une des branches d’al-Qaïda au Maghreb islamique.

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