Déclaration de l’opposant politique Ousmane Sonko : le « pire est à craindre » pour le Sénégal

L’opposant politique au régime de Macky Sall, le leader du parti africain du Sénégal pour le Travail, l’éthique et la fraternité Ousmane Sonko a fait face à la presse ce jeudi matin pour répondre aux questions des journalistes sur l’affaire de viol présumé et menace de mort.

En prélude à son procès contre son accusatrice, Adji Sarr, jeune masseuse d’un salon de beauté lors des faits qualifiés, Ousmane Sonko a fait une déclaration pour s’adresser aux Sénégalais. Il dit ne pas avoir confiance au Doyen des juges, Oumar Maham Diallo qui selon lui est devenu leur seul adversaire.

Le Doyen des Juges d’instruction, Oumar Maham Diallo, a inculpé, hier, Ousmane Sonko pour viol et menaces de mort dans le dossier qui l’oppose à l’ex masseuse Adji Sarr. En direction d’un procès et d’une éventuelle condamnation qui mettrait en péril ses ambitions politiques, le maire de Ziguinchor affiche sa volonté de résister. “J’ai toujours invoqué mon droit individuel et constitutionnel de résistance, a-t-il martelé. Jusqu’à la fin de ma vie je résisterai. Je ne vois pas un juge qui peut me condamner à 5 ans de prison sur ce dossier. Personne ne peut m’empêcher d’être candidat en 2024”.

Le chef de file du partie les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité(PASTEF) a rappelé les évènements de mars 2021, qui avaient mis le pays à feu et à sang, et l’intervention salutaire des guides religieux.

“Un dénouement que le monde avait loué. Mais ce succès risque d’être gâché. Le pire est à craindre », avertit Ousmane Sonko. Il avoue avoir tenté de rencontrer le khalife général des mourides Serigne Mountakha Mbacké, “non pas pour lui demander de l’aide mais pour éviter que le pays tombe dans un gouffre”.

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.