Décevant Cheikh Yérim Seck ! Par Amadou WAGNE

Les mots nous manquent pour qualifier Cheikh Yérim Seck dont le post du 16 avril 2018 a trait au différend politique entre le ministre Abdoulaye Daouda Diallo et Cheikh Oumar Hanne. Seules des motivations sournoises peuvent justifier, à notre sens, le texte servi par CYS et qui n’est, en définitive, qu’un condensé de contrevérités et d’amalgames ! En optant pour une analyse au rabais qui n’est même pas digne d’un journaliste formé sur le tas, Seck prouve ainsi qu’il a délibérément choisi son camp pour, bien sûr, son pesant d’or. Personne ne nous fera croire, en effet, que ce post relève de la bonne foi d’un observateur politique neutre.
Cheikh Yérim Seck est un homme malheureux et pitoyable. Ce goujat aux mœurs vagabondes ne nous inspire que dépit et indignation. Voilà qu’il s’illustre encore, par des propos ignobles et désobligeants, en s’attaquant à un homme dont la probité et l’élégance morale sont connues et appréciées par le commun des foutankés. Cet énergumène qui résiste difficilement à l’appât d’espèces sonnantes et trébuchantes, son unique Dieu qu’il adore et vénère, a cédé aux caprices d’un homme de son espèce, parce qu’ils partagent en commun la cupidité. La gabégie au COUD, non ?
M. Seck, la légitimité en politique n’a rien à voir avec la légitimité historique. Encore que là, le digne et fier Abdoulaye Daouda DIALLO, pour qui sait ce qu’est le « poulagou » (valeurs d’honneur, de dignité et de courage) n’a rien à envier à une quelconque lignée ou descendance. Ne savez-vous pas, mon cher, que dans la stratification sociale du fouta, les peulhs sont au premier rang en termes de noblesse ? Pour votre gouverne, retenez qu’Abdoulaye Daouda DIALLO est descendant de Satigui Siré Sawa Laamou, frère de Bocar Sawa Laamou lequel est le père de Samba Guéla Djégui. Les Satigui ont régné dans le Fouta pendant 224 ans. Le 1er Almamy du Fouta qui est resté 34 ans au pouvoir. Trente trois (33) Almamy se sont succédé au trône durant les trente (30) années restantes et dévolues aux Almamy.
Sachez, également, (puisque la maîtrise de l’histoire de votre pays ne semble pas être votre fort à moins que vous ayez pris sur vous de la biaiser), que le titre d’Almamy n’a pas toujours été une propriété exclusive des Torobhé (pluriel de Torodo). Il y eut Almamy Modou Bouba, originaire de Ndiafane (Matam), qui était pêcheur. En outre, la première personne qui fut proposée Almamy du Fouta est un Diawando, du nom de Abdoul Karim Diawando lequel déclina l’offre.
Revenant à votre analyse impertinente et farfelue, qui plus que ADD mérite la reconnaissance du Président de la République ? Où était votre bienfaiteur quand son rival subissait les dures épreuves d’une loyauté assumée, en choisissant de perdre tous ses avantages pour rester fidèle à une ligne de conduite que lui dictent sa culture et son éducation, celle d’un Foutanké vrai ? Illustre fils du Fouta et du département de Podor, Abdoulaye Daouda Diallo incarne un bel exemple de fidélité, de loyauté, de courtoisie, d’humilité, de politesse et de courage, aux antipodes de l’arrogance et du « va t en guerrisme » que dégage le personnage loufoque de votre mentor. C’est donc sur cet homme de foi que le PR a placé sa confiance, parce qu’il assure et rassure.
Continuez de vous égosiller, M. Seck, pour rester dans la légitimité historique que vous confère votre rang social …

 

Amadou WAGNE, Opérateur économique

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