Début de campagne mouvementée à Bokidiawé : Les jeunes de Katoté barrent la route et refusent l’accès dans leur village à la caravane de l’APR

La campagne référendaire a commencé en début de week-end, samedi pour finir le vendredi 18 mars.

C’est donc parti pour une campagne de 7 jours durant lesquels les deux courants à savoir le « Oui » comme le « Non » s’investissent sur le terrain pour convaincre les citoyens à voter massivement et pour le compte de leur courant .

Ainsi, Plusieurs responsables politiques réunis dans la coalition «  Benno Bokk Yakkar » dans le camp du « Oui » et d’autres autour du front « Nani Bagn Na » pour le « Non » sont tous descendus  sur le terrain pour appeler les citoyens à voter massivement lors du prochain référendum le 20 Mars soit pour le «  Oui » (Pouvoir) ou pour le « Non » (Opposition).

Seulement, « les hommes politiques ne descendent sur le terrain qu’en période de campagne lorsqu’ils ont besoin des voix des citoyens ».

Du moins, c’est ce que dénoncent les jeunes du village de Katoté dans le département de Matam (Commune de Bokidiawé).

De l’avis des jeunes de ce village, « les politiciens ne viennent chez eux qu’en période de campagne pour solliciter leur voix ».

« Ils (les hommes politiques) ne pensent jamais à nous, ne se soucient guère du mal que nous vivons  au quotidien, dans notre village, il en manque tout, pas d’électricité, même pour accéder à l’eau potable source de vie, il a fallu l’intervention du marabout Thierno Mamadou Lamine Ly de Doumga ouro Alpha que nous remercions au passage », a dit l’un des jeunes dans un entretien téléphonique avec LVS.

Suffisant alors pour eux de manifester leur courroux à l’endroit de leurs hommes politiques.

De sources concordantes, il nous revient que la caravane de l’APR en direction du village de Katoté dimanche dans l’après midi  n’a pas accédé au village car les jeunes avaient décidé de leur en empêcher. Pour se faire, ils se sont formés en bouclier, brulé des pneus et barré la route qui mène vers  leur village obligeant  du coup la caravane à faire demi-tour pour se diriger vers un autre village  où les responsables politiques de Bokidiawé n’ont pas été accueillis par une forte mobilisation par le fait d’une mauvaise communication.

AD/DD – LVS.SN

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