Création d’emplois durables : Plus de 2 milliards pour Tamba­­counda, Kédougou et Sédhiou

D’une part, augmenter les revenus des producteurs grâce à des initiatives de croissance inclusive génératrices d’emplois durables et décents et d’autre part, améliorer de façon durable la nutrition des populations grâce à une production nationale augmentée et soutenue : tels sont les résultats attendus du Programme conjoint de création d’opportunités économiques pour le monde rural (Proccodem) dont l’atelier de validation du document a eu lieu hier.

Ce programme qui est une prolongation du Plan cadre des Nations unies pour l’assistance (Pnuad) d’une durée de 3 ans a pour cible les régions de Tambacounda, Kédougou et Sédhiou. D’un montant de 5 millions de dollars Us, environ 2,5 milliards de francs Cfa, le Proccodem sera géré par le ministère de la Gouvernance locale, du développement et de l’aménagement du territoire avec le concours de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao).

Le projet considère un paquet d’interventions basées sur la production agro-sylvo-pastorale, la nutrition, la sécurité alimentaire, la communication pour le développement, le développement local et l’emploi des jeunes. Il sera déroulé suivant 2 axes principaux : l’automatisation des femmes et des jeunes en milieu rural à travers la création de richesses et d’emplois décents, et le renforcement de la gouvernance de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, notamment à travers un renforcement du lien agriculture et protection sociale.

D’après Victor Diwandja Djemba, représentant de l’Onudi pour le Sénégal, Cap Vert, Gambie, Guinée Bissau et la Mauritanie, «un de nos plus grands défis consistera à mobiliser ensemble toutes les ressources humaines et financières nécessaires à la mise en œuvre des activités du projet dont certains entrent en droite ligne avec celles menées dans le cadre d’autres projets». Par conséquent, invite-t-il à considérer les projets en cours ou à démarrer, répondant aux objectifs du Proccodem comme un cofinancement du projet conjoint.

Cette option pourrait permettre, selon M. Djemba, de faire un inventaire des activités menées par les agences et la partie nationale pour voir ensemble les synergies dans le cadre de la mise en œuvre de l’approche commune de convergences, mais aussi d’identifier les activités fédératrices qui vont permettre de tester le concept et d’apporter une valeur ajoutée au paquet proposé par le système des Nations unies.
Pour Abdoulaye Diouf Sarr, ministre de la Gouvernance locale, du développement et de l’aménagement du territoire, à travers ce programme de référence, les représentants du système des Nations unies proposent, en effet, une option de développement plus équilibré, de promotion de terroirs et de pôles économiques viables afin de stimuler le potentiel de développement sur l’ensemble du territoire.

Le Quotidien

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