CORONAVIRUS – La Banque mondiale et le Fmi demandent un gel de la dette des pays pauvres

À la veille de la réunion par visioconférence du G20 consacrée aux réponses à apporter aux conséquences de la crise sanitaire provoquée par la pandémie du coronavirus, le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale ont appelé le 25 mars au gel du remboursement de la dette des pays pauvres.

Il ne s’agit pas d’un effacement de la dette des pays pauvres, précise Rfi qui donne l’information. Le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale demandent plutôt aux créanciers bilatéraux de leur permettre de différer leurs remboursements. L’argent destiné au service de la dette pour ces pays servirait donc immédiatement à financer la lutte contre la propagation du coronavirus et à atténuer les difficultés économiques que la pandémie va entraîner.

Les pays concernés sont ceux éligibles aux critères de l’Association internationale de développement (IDA, International Development Association), une filiale de la Banque mondiale, qui fournit de l’aide sous forme de prêts à taux zéro ou à très faible taux d’intérêt, ainsi que des dons. Ils sont aujourd’hui au nombre de 76 dans le monde, dont la majorité se trouvent en Afrique. Au cours de l’année budgétaire 2019, qui s’est terminée le 30 juin, l’AID avait engagé 22 milliards de dollars dont 36% sous forme de dons, selon les chiffres de la Banque mondiale, cités par Radio France Internationale.

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.