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Convocation de Abass Fall à la Section de Recherches, le militant du Pastef aurait fait faux bond

Le dimanche 27 octobre 2024, lors d’une caravane organisée par Pastef dans le quartier dakarois de Baobab, Abass Fall, tête de liste départementale de Pastef à Dakar, a tenu des propos controversés. Il a incité ses militants à « s’armer de couteaux et de machettes pour apporter la riposte… Nous allons sécuriser nos caravanes ».

Le même jour, tard dans la nuit, vers 4 heures du matin, le siège du parti de Khalifa Sall et Barthélémy Dias est attaqué par des jets de pierres et cocktail molotov. Abass Fall a été convoqué par la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane, selon la presse du jour. La tête de liste de Pastef à Dakar pour les législatives était attendu par les pandores ce lundi 28 octobre, d’après L’Observateur, qui donne l’information. Mais, rapporte le journal, le concerné n’a pas déféré à la convocation.

Si l’on en croit la source, Abass Fall devait être entendu pour ses propos, tenus dimanche, jour de lancement de la campagne électorale. Il appelait les militants de son parti à s’armer de couteaux et de machettes pour riposter à l’attaque dont sa caravane aurait fait l’objet ce jour-là.

En attendant de savoir la suite que la Section de recherches réservera à cette affaire, Abass Fall a fait son mea culpa et présenté ses excuses pour ses propos largement condamnés pour l’opposition et la société civile. «Ceux qui me connaissent savent que je ne suis pas un homme violent. C’est le cœur qui a parlé», a-t-il tenté de justifier.
Dans un communiqué daté du 28 octobre 2024, le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique a lancé un appel au calme, à la responsabilité et à la retenue à l’endroit de l’ensemble des acteurs politiques, en cette période de campagne en vue des élections législatives du 17 novembre.
Le ministère de la Justice pour sa part annonce des enquêtes affirmant avoir constaté des agissements et propos susceptibles de revêtir une qualification pénale pouvant exposer leurs auteurs à des poursuites.

Cette affaire continue d’alimenter les débats dans un climat politique déjà sous tension.

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