Conférence de presse Y EN A MARRE : Les Y EN Marristes, Ousmane Sonko et… tirent sur le régime de Macky Sall

Le mouvement Y en a marre a fait face à la presse pour apporter sa part de vérité sur l’affaire de trafic présumé de passeports impliquant deux de ses membres, Kilifeu et Simon.

Les deux activistes cités dans cette affaire, Kilifeu et Simon sont inculpés et placés sous mandat de dépôt pour « trafic de migrants » et association de malfaiteurs. Dénonçant « Une manipulation d’une certaine presse » dans ce dossier, leur porte-parole du jour, Aliou Sané, pense que « ce qui est en train de se passer est un simulacre de justice ». Ce, au moment où Y en a marre « est resté zen » en espérant que la justice sénégalaise allait faire son travail. Mais, regrettent les activistes, « Elle est en train d’être utilisée comme bras armée du pouvoir exécutif » dans ce dossier, « pour que les voix discordantes puissent être discréditées » selon toujours Aliou Sané.
Les émeutes de mars dernier, renchérit-il, « sont restées en travers de la gorge de Macky Sall » que Y en a marre accuse ouvertement de préparer un troisième mandat.

Le mouvement citoyen, Y en a marre, a également dénoncé, ce jeudi 16 septembre, l’autosaisine du Parquet dans l’affaire du trafic présumé de passeports impliquant Landing Mbissane Seck alias Kilifeu. Les activistes en veulent pour preuve le temps mis entre la diffusion des vidéos du rappeur et l’éclatement de l’affaire des passeports diplomatiques dans laquelle sont embourbés des députés de la majorité.

Des incongruités, les “Y en a marristes” en ont décelé dans le traitement judiciaire de cette affaire impliquant deux membres de leur mouvement. Le Coordonnateur fustige une autosaisine sélective du Parquet.

“Ils ont voulu établir un lien entre l’affaire Kilifeu et le trafic de passeports diplomatiques impliquant des députés de la mouvance”, a déclaré Aliou Sané. Non sans accuser la justice d’être utilisée comme bras armé du gouvernement pour “casser un mouvement”.

Thiat de “Keur Gui” soulignera que l’affaire n’est rien d’autre qu’une tentative de décrédibilisation du mouvement. Il accuse le Président Macky Sall de vouloir ramper pour un troisième mandat.

A en croire Aliou Sané, l’affaire devrait être jugée en flagrant délit ce jeudi. Mais elle a été finalement envoyée en instruction. Une manière d’éviter la “théâtralisation”, argue le coordonnateur. 

Thiat qui s’est prononcé lors du point de presse du mouvement, considère que cette affaire est manipulée par la justice et le pouvoir en place.

Selon Thiat, Macky Sall et son gouvernement sont derrière ce dossier. Le rappeur qui dévoile les incohérences dans cette affaire, accuse la justice de fabriquer des charges pour enfoncer d’avantages ses compagnons.

Des hommes politiques sont venus exprimer leur soutien au mouvement Y en à marre et particulièrement aux deux membres cités dans cette affaire. En effet, l’opposant Ousmane Sonko venu prêter main forte aux deux mis en cause a fait de graves révélations.

Le leader de Pastef n’a pas raté le régime. Il réitère ses propos concernant la forte oppression que le gouvernent de Macky Sall est en train d’exercer sur les populations sénégalaises, notamment sur les opposants et activistes. Sonko révèle la discussion entre le procureur Serigne Bassirou Guèye et Kilifeu. A en croire Ousmane Sonko, Serigne Bassirou Guèye aurait dit à Kilifeu : « Votre soutien à Sonko vous n’apportera que des problèmes… »

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