Colère des jeunes de Kédougou

A Kédougou les populations pataugent dans les eaux et marchent sur des routes impraticables. Alors que le président du Comité de revendication des travaux de Kédougou était en train de tenir un point de presse, appuyé par les jeunes de la localité, les éléments du Commissariat central de Kédougou sont venus disperser la rencontre, informe Le Quotidien dans sa livraison du jour. Seulement, si l’on en croit au journal, cela n’a pas empêché aux Kédovins d’exprimer leur ras-le-bol. «Kédougou attend le démarrage des travaux depuis 2017 et le président de la République l’a annoncé plus de trois fois, lors de ses visites économiques dans la région. Comment voulez-vous qu’on parle de développement économique et d’émergence si on n’a pas de routes. On n’a rien à Kédougou. Pis, s’il pleut, tu ne peux pas sortir. C’est la boue partout», argumente Seydou Ba, président du Comité de revendication des travaux de la région de Kédougou.

A cause de cette situation, la région de Kédougou, qui dispose un potentiel économique énorme avec les exploitations minières, fait partie des zones les plus pauvres de ce pays. Quel paradoxe ! Ce qui ne passe pas chez ces jeunes, déterminés à faire changer le visage de leur ville. «Kédougou doit dépasser ce stade avec une seule route goudronnée. En hivernage, les routes ne sont pas praticables. Il y a les eaux stagnantes partout. Nous demandons au chef de l’Etat de donner des instructions pour la réalisation des routes à Kédougou. Nous sommes très fatigués», insiste Seydou Ba.

 

Malgré les interdictions de rassemblement dans ce contexte de Covid-19, les jeunes Kédovins promettent de ne pas renoncer à ce combat pour la modernisation de Kédougou, qui ressemble plus à un gros village qu’une capitale régionale, selon le Quotidien.

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