Des députés se donnent des coups de poings dans l’enceinte de l’hémicycle. Un d’entre eux à terre suite à un uppercut de son collègue parlementaire. Une dame assommée par son collègue qui, usant de ses chaussures, cherche à se venger. Un spectacle désolant qui déshonore les auteurs et souille l’institution parlementaire.
Tant il est vrai que l’Assemblée nationale compte en son sein de valeureux députés au riche parcours ayant servi dans plusieurs sphères de l’appareil d’Etat, tant il faut regretter l’existence dans l’hémicycle de députés, tels des répondeurs automatiques programmés, qui brillent par leur insolence et leur impertinence. Pour eux, point de séminaires de renforcement de capacités, car ils y sont déjà arrivés avec leurs tares incorrigibles. Cherchant à masquer leur carence intellectuelle par une violence physique, le règlement intérieur doit s’abattre contre eux à travers de rigoureuses mesures disciplinaires dont le but est de créer un effet dissuasif.
Lire aussi
Déjà, l’assemblée nationale se veut une zone de non droit en refusant d’être auditer par l’Agence de régulation des marchés publics (Armp) , sous prétexte qu’elle est un pouvoir législatif ne devant pas se soumettre à un contrôle d’une agence relevant d’un pouvoir exécutif.
Si jamais, les mesures disciplinaires minimales ne sont pas mises en œuvre contre les fauteurs visiblement identifiés, ce serait autoriser implicitement aux parlementaires la violence physique qui débouchera incontestablement sur des actes regrettables.
♦ Ciré Bâ – www.laviesenegalaise.com