Ce que l’on sait sur le meurtre de Mamadou Barry, le guinéen tué à ROUEN

L’organisation internationale de défense, d’orientation et d’intégration de migrants Horizon Sans Frontières annonce dans un communiqué parvenu à laviesenegalaise.com qu’un guinéen du nom de Mamadou Barry a été tué à Rouen par des algériens. Il serait pris pour un sénégalais! Selon la note, Mamadou Barry (31ans) a été pris à partie par une foule de supporters algériens surexcités. Le site francebleu a relaté le drame. Un guinéen meurt après une violente altercation à Canteleu, près de Rouen.

Le drame s’est déroulé vendredi soir près de Rouen : un Guinéen de 31 ans, a été frappé par un autre homme après une altercation verbale. Selon plusieurs sources, la victime enseignait à l’université de Rouen. L’auteur est en fuite.

Les circonstances de cette agression mortelle sont encore très floues. Selon une source policière, elle aurait eu lieu « juste avant la finale de la Coupe d’Afrique des Nations vendredi soir entre l’Algérie et le Sénégal. Et l’auteur est en fuite ». 

Tout aurait démarré par une altercation verbale à Canteleu, près de Rouen, entre la victime et un autre homme, écrit Francebleu.fr. La maire de Canteleu se refuse à tout commentaire, et renvoie vers « l’enquête de police ». Suite à cette altercation qui aurait débuté par des insultes racistes, la victime a été violemment frappée et était dans le coma à l’arrivée des secours. Selon plusieurs médias guinéens, l’agresseur serait un Algérien.

La victime enseignait à l’université de Rouen

Le parquet de Rouen n’a pas encore communiqué, mais selon plusieurs médias guinéens, et association de Guinéens en France, la victime se nomme Mamoudou Bolaro Barry, âgé de 31 ans. Il était enseignant-chercheur à l’université de Rouen ainsi que dans son pays.

« Mamoudou est marié et père d’une fille. Il a été victime d’une agression verbale puis physique d’une extrême violence qui lui ont causé des lésions cérébrales et l’ont mis dans un coma profond dès la soirée du 19 juillet. Il a rendu l’âme le 20 juillet dans l’après-midi. Nous perdons un homme de valeur, de consensus, un conciliateur, un brillant intellectuel pluridisciplinaire. Mamoudou a toujours été un guide pour les étudiants, un exemple pour ses collègues et un père de famille dévoué », témoigne sur sa page Facebook, Thinking Africa, un institut de recherche africain, auquel contribuait la victime.

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