Ce que l’on sait du «suicide» d’Abdou Faye, l’ami de Boy Djinné

Le prévenu Abdou Faye du nom de l’ami de Boy Djinné, arrêté en même temps que ce dernier, à Missirah (Tambacounda) s’est suicidé mercredi au commissariat central. Selon certaines sources, il s’est pendu avec un filet éponge de toilette africaine appelé «Ndjampé».

L’histoire a pris un revirement inattendu avec le suicide de l’ami de Baye Modou Fall, Abdoulaye Faye. Mettant fin à sa vie après deux tentatives à la Section de Recherches (Sr) et à la cave du palais de justice de Dakar, il s’est, selon les premières informations recueillies, tué dans les toilettes de la cellule de la prison centrale avec un filet de bain. Ne supportant pas que son amie soit impliquée dans la cause, il aurait pété un câble.

«Je préfère mourir que de te voir en prison.» Cette phrase, lancée dans un moment de désespoir par Abdou Faye, s’est installée dans son sens quelques heures après sa formulation. Voir sa grande amie, G. Diaw, mêlée dans cette fracassante affaire d’évasion de Baye Modou Fall alias Boye Djiné lui a brisé le coeur. Dès que la demoiselle a été arrêtée par les éléments de la Section de Recherches (Sr) de Colobane, il a pété un câble. La tournure que prenaient les choses, inattendue, le bonhomme tente d’arracher sa «pote» de la cause. «Elle n’est en rien impliquée dans cette affaire. Laissez-la rentrer chez elle», aurait-il juré aux enquêteurs, les suppliant de la retirer de la cause.
Seulement, la machine judiciaire était déjà en branle et avait commencé à broyer l’avenir de la demoiselle. Là, dans un réflexe, il a fait sa première tentative de suicide en se cognant la tête contre le mur des locaux de la Section de recherches. Ce n’était pas la bonne. Maitrisé, il survit. Il ne s’arrête pas pour autant. Avant-hier, mardi 08 juin 2021, l’homme qui semblait dégoûté de la vie, a remis ça.
Faye à sa copine: «Balma akh, li yeupeu malako teg».

Déféré à la cave du tribunal de grande instance de Dakar, en même temps que G. Diaw, D. Sy et Cheikh dit Ganila, Abdoulaye s’est, une fois de plus, cogné contre le mur de la cave, Une deuxième tentative qui ne l’achève pas, mais qui l’affaiblit. Lorsque le groupe, avec à leur tête Baye Modou, a connu un 2ème retour de parquet, Faye implore le pardon de la fille : «Balma akh. Li malako teg (Pardonne-moi. Tout est est de ma faute.)»

Il était rongé par la culpabilité et s’en voulait à mort. Là, l’homme était prêt à payer la note salée au prix de sa vie. Confié ainsi que les autres au commissariat central par le parquet, il demande, apprend-on, la permission d’aller dans les toilettes. Là, loin du regard des gardes, il se tue. Avec l’aide, selon les premières informations recueillies, d’un filet de bain, il a écourté sa vie. Un acte qui matérialise les mots qu’il avait lancés à son amie : «Je préfère mourir que de te voir en prison. » G. Diaw ira-t-il ou non en prison ? Abdoulaye Faye n’a pas attendu pour en avoir le coeur net. Du ciel, il suivra la décision que prendra le juge du 8ème cabinet Mamadou Seck, en charge du dossier.


Alors que les circonstances de la mort disent que le chauffeur du véhicule de Boy Djinné disent qu’il s’est pendu avec un filet de toilette (Ndiampé), sa famille n’en a cure. A en croire Les Echos, Abdoulaye Faye souffrait de maux de ventre très sévères. «Son corps, sans vie a été découvert par la femme de ménage au petit matin», rapporte Leral.

Affaire à suivre ! 




      Avec T. MARIE LOUISE NDIAYE

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