Casamance – Les conséquences de l’opération militaire dans le Nord-Sindian

L’Armée mène depuis une semaine des opérations militaires dans le Nord-Sindian. Sa cible : les positions de la branche Atika du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (MFDC) dirigée par Salif Sadio. L’intervention a provoqué un déplacement massif de populations vers la Gambie et les villages alentour. Les écoles aussi ne fonctionnent plus.

Selon L’Observateur de ce samedi, plus de 300 réfugiés ont été enregistrés à Kanfounda, Kandioungon et Koundoro, entre autres villages du Nord-Sindian. Ces populations se sont installées, d’après le journal, dans des localités comme Oulampane, située dans le département de Bignona.

Ces déplacés sont constitués «essentiellement de femmes et d’enfants», précise la même source. Qui ajoute que les opérations de l’Armée ont aussi provoqué la fermeture d’une dizaine d’écoles dans les localités touchées par les opérations militaires. Même si du côté du ministère de l’éducation, on précise que les enseignants sont sur place et que les écoles ne sont pas fermées. Ce sont en effet, les parents qui ont décidé de garder leurs enfants à la maison par mesure de prudence.

Selon nos informations, quatre combattants de Salif Sadio sont morts dans les combats. Aussi, durant les affrontements à Batingaye, un deuxième Jambaar, qui a été touché lors des affrontements, a succombé lors de son évacuation. Ce qui fait deux pertes du côté de l’armée nationale.

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