Cas graves de Covid-19 : Le Sénégal a débuté un projet de recherche scientifique

Le Sénégal a débuté un projet de recherche scientifique sur les molécules pour l’amélioration de la prise en charge des cas graves de la Covid-19. Il s’agit d’une molécule qui a une puissance anti-virale importante in vitro (c’est-à-dire hors laboratoire). Le projet a démarré le 14 août 2020, conformément au protocole de recherche qui a été validé par le Comité d’éthique national pour la recherche en santé.

« Sur le traitement spécifique de la Covid-19, l’association azithromycine et hyrdoxychloroquine s’est avéré efficace », a souligné d’emblée, samedi, le Professeur Moussa Seydi, Chef du Service des Maladies infectieuses de l’hôpital Fann, président du Comité scientifique Covid-19 du ministère de la Santé, responsable de la prise en charge des malades atteints par le coronavirus. Cependant, tient-il à préciser, cette efficacité est évidente « quant il s’agit d’une prise précoce mais elle est moins soutenue dans les formes graves». C’est fort de cette conclusion que l’Institut Pasteur de Dakar et les services des maladies infectieuses et tropicales de Fann ont initié une étude scientifique, en vue d’évaluer l’efficacité d’un médicament, dans les formes sévères. «Il s’agit de médicaments disponibles depuis plus de vingt ans qui a une action anti-coagulante et anti-inflammatoire, efficace chez l’homme » a annoncé le Professeur Seydi au cours d’un point de presse dédié au six mois de lutte contre l’épidémie de Covid-19 au Sénégal.

Ces deux actions sont indispensables dans le cadre de la prise en charge d’une forme grave. C’est d’ailleurs pour cette raison que le Sénégal a inclus dans la prise en charge des malades de Covid, l’utilisation des anti-coagulants et des corticoïdes comme anti-inflammatoires, bien avant, les recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé (Oms), expose celui qui est également président du Comité scientifique Covid-19 du ministère de la Santé.

En outre, cette molécule a une puissance anti-virale importante in vitro (c’est-à-dire hors laboratoire). Le projet a démarré le 14 août 2020, conformément au protocole de recherche qui a été validé par le Comité d’éthique national pour la recherche en santé. Le professeur Seydi a vivement remercié le président de la République et le ministre de la Santé et de l’Action sociale pour leur soutien dans la mise en place du projet. Le Sénégal est actuellement le seul pays qui a débuté ce projet de recherche en Afrique. Le Soleil

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