Le Sénégal parmi les pays choisis pour une étude de faisabilité sur les Carburants d’aviation durables (Saf) en 2026. Selon un communiqué de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim), le pays «a été sélectionné pour faire partie, aux côtés de dix Etats membres de l’Organisation de l’Aviation civile internationale (Oaci), d’une étude de faisabilité de la production de Carburants d’aviation durables (Saf) admissibles au titre du Programme de compensation et de réduction des émissions de carbone pour l’aviation internationale (Corsia)».
Pour préparer les prochaines étapes de la production de carburants éligibles Corsia, notamment les Saf, note le document, «la sensibilisation se poursuit auprès de toutes les parties prenantes, d’où la tenue d’un atelier régional de deux jours, les 3 et 4 février 2025 à la Direction générale de l’Anacim, Point focal du Corsia au Sénégal. Plusieurs entités prennent part à la rencontre en présentiel et en ligne, comme le ministère des Infrastructures et des transports terrestres et aériens, celui de l’Environnement et de la transition écologique, celui des Energies, du pétrole et des mines, les compagnies aériennes nationales, les gestionnaires d’aéroports comme Las (Limak-Aibd-Summa) et Aibd Sa, ou encore la société de manutention de carburants aviation (Smcady) et la société de handling 2As». Aussi indique-t-on «une délégation venue du Togo et composée de représentants de l’Agence nationale de l’aviation civile du Togo, de la direction des Hydrocarbures et du ministère de l’Environnement participe aux travaux.
L’atelier de Dakar se tient dans le cadre du Programme de renforcement des capacités pour l’atténuation des émissions de CO2 de l’aviation internationale en Afrique et dans les Caraïbes, financé par l’Union européenne et mis en œuvre par l’Agence de l’Union européenne pour la sécurité aérienne (Easa)».
Le Directeur général de l’Anacim, Dr Diaga Basse, a rappelé, d’après toujours le communiqué, «que déjà en 2019, l’aviation civile représentait environ 2% des émissions mondiales de CO2 et ce pourcentage devrait évoluer dans les années à venir avec l’augmentation du trafic aérien. Contrairement aux carburants fossiles traditionnels, les Saf peuvent permettre une réduction significative jusqu’à 80% des émissions de CO2 sur leur cycle de vie complet, s’ils respectent les critères de durabilité».
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