Candidature du Pds à la Présidentielle 2019 : Qui pour remplacer Karim Wade, Madické Niang ou Oumar Sarr ?

Le parti démocratique sénégalais et son secrétaire général national, Me Abdoulaye Wade font face à un véritable dilemme suite au rejet de l’inscription de leur potentiel candidat Karim Wade sur les listes électorales. S’il faut choisir un remplaçant au fils de Wade. Qui sera l’heureux élu. Déjà, plusieurs noms sont avancés, dont ceux de Me Madicke Niang et du coordonnateur du Pds, Oumar Sarr.

Selon une source qui s’est confiée à Senactu, au moins cinq candidatures sont en gestation et pas des moindres. Hormis les deux citées plus haut, celle de Aida Mbodji, Samuel Sarr et Habib Sy sont aussi agitées. Le dernier choix revient à Abdoulaye Wade qui, dans tous les cas, ne va jamais cautionner un candidat qui n’est pas issu de son parti.

Pour rappel, au total, 495.919 personnes ont été enregistrées lors de la dernière révision des listes électorales sur lesquelles ne figurent pas le nom de l’ancien ministre d’Etat Karim WADE.

« La révision passée a enregistré 495.919 mouvements ou demandes formulées dont 440.547 mouvement enregistré sur le territoire national et 55272 mouvement enregistré à l’étranger », selon le Directeur de la formation et de la communication à la direction générale des élections, Bernard Casimir Demba Cissé.

Pourquoi Karim Wade n’est donc pas inscrit sur les listes ? La réponse d’après Bernard Casimir Demba CISSE fait état de deux blocages dont l’article L31 du Code électoral qui stipule :

Ne doivent pas être inscrits sur la liste électorale :

1) Les individus condamnés pour crime ;

2) Ceux condamnés à une peine d’emprisonnement sans sursis ou à une peine d’emprisonnement avec sursis d’une durée supérieur à 1 mois, assortie ou non d’une amende pour l’un des délits suivants : vol, escroquerie, abus de confiance, trafic de stupéfiant, détournement et soustraction par les agents publics, corruption et trafic d’influence, contrefaçon et en général pour l’un des délits paisibles d’une peine supérieure à cinq (5) ans d’emprisonnement ;

3) Ceux condamnés à plus de trois mois d’emprisonnement sans sursis ou à une peine d’emprisonnement d’une durée supérieure à six(6) mois avec sursis, pour un délit autre que ceux énuméré au deuxièmement ci-dessus sous réserve des dispositions de l’article L30 ;

4) Ceux qui sont en état de contumace ;

5) Les faillis non réhabilités dont la faillite a été déclarée soit par les tribunaux sénégalais, soit par un jugement rendu à l’étranger et exécutoire au Sénégal ;

6) Ceux contre qui l’interdiction du droit de voter a été prononcée par une juridiction pénale de droit commun ;

7) Les incapables majeurs.

L’article L30, cité plus haut, indique :

Nul ne peut refuser l’inscription sur les listes électorales :

  • à un citoyen sénégalais jouissant de ses droits civils et politiques et remplissant les conditions fixées par les articles L.36 à L.38;

  • à un citoyen sénégalais par naturalisation, après la date d’acquisition de la nationalité sénégalaise ou, pour l’un des conjoints ayant acquis la nationalité sénégalaise par le mariage, après la date d’expiration du délai d’incapacité prévu par l’article 7 du Code de la nationalité;

3) aux personnes qui, frappées d’incapacité électorale à la suite d’une condamnation, bénéficient de la réhabilitation ou font l’objet d’une mesure d’amnistie. Les conditions dans lesquelles les Sénégalais établis à l’étranger exercent leur droit de voter sont déterminées par une loi.

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