Campagne de vaccination du cheptel : Plus de 2 millions d’ovins et caprins vaccinés en 2017

Au total, 2 411 377 ovins et caprins ont été vaccinés contre la peste des petits ruminants en 2017 contre 2 212 817 en 2016, soit une hausse de 41,51%, selon les chiffres de la campagne nationale de vaccination du cheptel 2017 dont le bilan a été présenté lundi à Dakar rapporte nos confrères de l’APS. 
Ces statistiques ont été données lors d’un atelier sur le bilan de ladite campagne de vaccination de 2017 et de préparation de celle de 2018 présidé par le ministre de l’Elevage et de la Production animale, Aminata Mbengue Ndiaye.
En 2017, le Sénégal a effectué une campagne de vaccination de son cheptel contre les maladies prioritaires comme la peste des petits ruminants, la dermatose nodulaire contagieuse bovine, la Péripneumonie contagieuse bovine, la peste équine et la maladie de Newcastle.
Près de 1 624 888 bovins ont été vaccinés contre la dermatose nodulaire contagieuse bovine contre 1 675 817 en 2016, soit une hausse de 50 930 têtes. Concernant la Péripneumonie contagieuse bovine, 1 733 404 ont été vaccinés contre 1 498 006 en 2016, soit un taux de réalisation de 83,40%.
S’agissant de la peste équine, près de 204 452 chevaux ont été vaccinés contre cette maladie, soit une hausse de 75,10% par rapport en 2016 année au cours de laquelle 201 037 ont été vaccinés.
Au total, 1 083 445 volailles ont été vaccinées contre la maladie de Newcastle contre 1 405 884 en 2016, soit une baisse de 332 436 têtes.
Le cheptel a aussi été vacciné contre les maladies ciblées comme le charbon symptomatique, la fièvre charbonneuse, la fièvre aphteuse, la botulisme, la fièvre de la vallée du Rift etc.
Selon la ministre de l’Elevage et de la Production animale, les résultats obtenus « ne sont pas encore à la hauteur des attentes » universelles de 80% de taux de couverture vaccinale. Mais elle a salué les « progrès réels qui ont été accomplis grâce aux mesures prises pour lever les contraintes récurrentes qui plombaient les campagnes ».
« Il s’agit de l’approvisionnement en vaccins, des parcs à vaccination, des ressources humaines, de la mobilité des agents et du matériel de froid pour sécuriser les opérations vaccinales et contribuer à l’amélioration des taux de couverture vaccinale », a-t-elle dit.
Aminata Mbengue Ndiaye a rappelé aux différents acteurs du secteur qui ont pris part à la rencontre que la vaccination correcte du cheptel s’impose afin que l’élevage puisse contribuer à la sécurité sanitaire et alimentaire des populations.
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