La campagne de vaccination du cheptel a officiellement démarré depuis le 1er février, mais les vétérinaires privés demeurent très remontés contre les autorités. Ils ne disposent pas de vaccins et l’Etat leur doit plus de 100 millions. L’association des vétérinaires privés des régions de Diourbel, Kaolack, Fatick , Kaffrine et Louga étaient en conférence de presse, ce mercredi à Touba pour tirer la sonnette d’alarme.
L’information est donnée par Amadou Faye, vétérinaire et porte-parole de l’association des vétérinaires privés En conclave à Touba, ce mercredi, pour un séminaire de réflexion, les vétérinaires ont pointé un doigt accusateur sur l’État qui tarde encore à mettre à leur disposition, les vaccins requis. Cette situation est, selon eux, inadmissible pour une campagne qui devrait, dans les les normes, démarrer depuis le mois d’octobre.
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Les vétérinaires ont bouclé leurs échanges en rappelant que le retard de la vaccination participe à rendre plus délicat la pérennisation du cheptel et avec comme conséquence la rareté du mouton en période de Tabaski, d’ou l’importation de moutons dans les pays limitrophes durant cette fête religieuse.