BUSINESS/AFFAIRES : Le Premier Ministre dessine les contours des relations futures entre les Etats ACP et l’UE

Les Etats ACP (Afrique-Caraïbes et Pacifique) et l’Union européenne (UE) doivent impliquer le secteur privé dans leurs relations futures, pour davantage se conformer ’’aux nouvelles réalités’’ du concept de partenariat, a préconisé, mardi, à Dakar, le Premier ministre Mahammed Dionne.
« Les relations futures entre notre groupe ACP et l’UE devraient s’adapter aux nouvelles réalités d’un partenariat à plusieurs dimensions et associant des acteurs multiples parmi lesquels le secteur privé qui devraient davantage jouer leur rôle de fer de lance dans le monde des affaires », a-t-il déclaré.
Le chef du gouvernement sénégalais présidait l’ouverture de la 103ème session du Conseil des ministres du groupe des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique. Cette rencontre qui prend fin mercredi, précède la tenue du Conseil des ministres conjoint ACP/UE.
« Notre rencontre à Dakar devrait permettre d’imprimer une page de plus dans notre agenda commun de réexamen des relations entre l’UE et l’ACP qui se déroule dans un monde multipolaire, complexe, connecté, interdépendant et exposé à de nouveaux défis en matière de sécurité’’, a dit Mahammed Dionne.
Il a salué « l’ouverture d’esprit de toutes les forces en négociations qui a permis de faire avancer le processus de mise en place de ce nouveau cadre commercial, cette fois plus conforme aux règles de l’Organisation mondial du commerce(OMC) ».
Pour l’Afrique de l’Ouest et la CEDEAO, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), « j’ose espérer que les processus de ratifications de l’Accord de partenariat économique (APE) puissent aboutir avant le terme convenu au mois d’octobre 2016 », a-t-il déclaré.
« Pour y parvenir, a indiqué M. Dionne, je voudrais encourager nos différents partis à finaliser les discussions en cours sur les risques de compromissions de la pertinence de certaines dispositions de l’Accord de Cotonou (Bénin), liés a sa durée et à sa révision éventuelle eu égard à son expiration à l’horizon 2020 », a suggéré le chef du gouvernement sénégalais.
M. Dionne a demandé « des explications supplémentaires » concernant le volet développement de cet APE, à travers lequel les pays ACP devraient bénéficier de ressources devant financer la compensation fiscale découlant du désarmement tarifaire de la libéralisation.
« Notre partenariat avec l’UE, riche et diversifié, devrait davantage prendre en charge les préoccupations communes en matière de migrations », a-t-il ajouté.
APS
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