Au nom du Sénégal (Par Malick Wade GUEYE)

Mes chers compatriotes,
Quand l’heure est grave, le bon sens et l’honnêteté doivent s’afficher aux cadrans de nos esprits. La politique est entrain d’enfoncer nos valeurs et hypothéquer nos chances réelles de notre commun vouloir de vivre ensemble. Dans le cas de tensions ou de crises, l’institution et l’effectivité de l’État de droit sont les vecteurs du règlement des conflits. Il ne saurait être d’autre recommandation que le respect des Institutions de la République et les voies légales pour l’exercice du droit. Devant ceux qui disent le droit, nous sommes tous égaux ; il suffit juste de fournir toutes les preuves qui sont en notre possession et de laisser à ces derniers en toute conscience de dire le droit en toute bonne foi. Il faut que l’Etat de droit s’inscrive dans la perspective de la durée. Comme on le dit souvent; nul n’est au dessus de la loi et nul n’est censé ignorer la loi.
Ousmane SONKO est un sénégalais, un être humain qui a des qualités et des défauts, qui porte la condition humaine, appartenant au commun des mortels. Sous cet angle, il doit respecter les Institutions de la république et se mettre à la disposition de la justice pour laver son honneur au lieu de vouloir s’épancher dans la victimisation à outrance au point de vouloir mettre le pays sens dessus dessous. Le patriotisme repose d’abord sur l’acceptation de l’Etat de droit et des valeurs universelles qui constituent ce socle auquel aucun acteur politique ne saurait déroger.
Que tous ceux qui le soutiennent retracent toute cette histoire d’accusation de viol et les déclarations de Monsieur Ousmane SONKO. À mon âme et conscience, je crois qu’il ne peut y avoir complot. Il a été du début jusqu’ici le seul responsable de ses actes. En pleine fête de Tabaski, il s’est rendu pour la première fois dans ce salon de massage de son propre gré et, depuis lors, il est devenu un client régulier et vouloir en faire un complot orchestré par le président Macky SALL, je crois que nous devons tous poser le vrai débat pour au moins être du côté de la vérité.
Comme on le connaît, s’il n’avait rien à se reprocher, il allait tout simplement faire face à Adji SARR, cette fille de 20 ans, à peine sortie de l’adolescence comme il l’a si dit avec Mamour Diallo sur les 94 Milliards et fait sur le cas de Aliou SALL quand il s’agissait d’apporter les preuves à la Section de Recherches de la gendarmerie sur le pétrole. Ne nous y trompons pas, chacun sait, en son for intérieur que SONKO joue sur la conscience des uns et des autres en évoquant même les bombardements en Casamance, la voiture de surveillance de la police, sa maladie qui a disparu d’un coup, Amnesty, la Radho, les juristes et certains députés de l’opposition qui ont évoqué une bise de forme du processus de la levée de son immunité parlementaire. En toute bonne foi , cette question concerne uniquement la forme et non le fond. Adji SARR dans toute cette histoire, comment on l’a traité en tant que femme ? N’a-t-elle pas des droits? N’est-elle pas sénégalaise comme nous tous? Il faut promouvoir dans notre vie citoyenne des comportements responsables adossés à la vérité pour la cohésion nationale.
Nous avons une conception de la politique qui, malheureusement, est aujourd’hui dangereuse. Il nous faut la rendre beaucoup plus compatible avec la raison, adossée à des valeurs indéniables. Nous devons créer des ruptures dans les comportements, rupture dans les rapports sociaux, rupture au niveau des mentalités. Il faut que nous soyons tous plus près de la justice afin d’équilibrer notre société avec bonne foi autour de la vérité. Et c’est à partir de ce moment que nous donnons du contenu à la modernisation sociale pour garantir la cohésion nationale et assurer notre marche vers l’émergence.
Notre pays s’est fait une place parmi les grandes Nations de l’Afrique grâce à une élite intellectuelle très réfléchie qui a porté intelligemment le combat au début des indépendances. Cette élite, malgré tout, a pu garder en repère l’unité nationale qui demeure une valeur, gage d’une paix sociale.
Depuis l’entrée en matière des réseaux sociaux, avec l’avènement d’activistes, de droits d’hommistes, de syndicalistes et d’hommes politiques aux relents de révolutionnaires, notre jeunesse semble être déboussolée par pertes et profits sur l’utilisation négative de ces réseaux sociaux avec une promotion de l’ethnocentrisme, du régionalisme, du communautarisme qui sont des contre-valeurs, source d’instabilité sociale. Nous assistons à une apologie de la violence sous toutes ses formes.
Nous considérons que l’intégrité de notre Nation est une valeur à porter par tout sénégalais alors que la vénalité est une contre-valeur à ne pas laisser prospérer.
Notre objectif commun est de faire un tri au niveau des valeurs internes et externes qui fondent notre République qui a comme devise : Un Peuple, Un But, Une Foi. Nous devons aussi faire l’inventaire des contre-valeurs qu’il faut combattre afin de lever les obstacles pour pouvoir avancer sur la voie de l’émergence. Voilà l’invite à laquelle son Excellence le président Macky SALL nous propose à tout moment à chaque adresse à la Nation. Ses actes de tous les jours montrent à dessein qu’il est dans le temps de l’action d’une vraie politique de développement malgré la crise sanitaire mondiale.
Mais pour mieux le comprendre, il faut que tous les sénégalais sachent que notre société a besoin de se moderniser positivement avec les Technologies de l’Information et de la Communication ( TIC). Il nous faut donc entamer la modernisation sociale, la modernisation politique et la modernisation économique. Par modernisation sociale nous entendons le renforcement de l’unité nationale par le respect des Institutions, la quête pacifique et démocratique du pouvoir, la participation saine à une politique publique pertinente pour le bien-être des sénégalais, la détribalisation définitive de l’Etat/Nation et le changement de la conception d’opposants reposant sur le nihilisme. Sénégalais debout !




Malick Wade GUEYE depuis Marseille.

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