Attaques à Ouagadougou : un bilan fait état d’une trentaine de morts et plusieurs blessés

Depuis ce vendredi matin, la capitale du Burkina Faso est le théâtre de plusieurs attaques ciblant l’ambassade de France et l’état-major général des armées. Le gouvernement burkinabè parle de six assaillants « neutralisés ». Hors assaillants, le dernier bilan officiel est de 7 membres des forces de sécurité tués et d’une cinquantaine de blessés. Mais des sources sécuritaires évoquent plutôt une trentaine de morts, rapporte Rfi.
Jeune Afrique également écrit « la capitale burkinabè a été visée ce matin par plusieurs attaques simultanées dans les zones de l’ambassade de France et de l’état-major des armées. La situation serait « sous contrôle ». L’identité des assaillants demeure inconnue. Le ministre de la Défense évoque une « attaque terroriste ».

  • Retour sur le film de l’horreur 

16h45 : Plusieurs sources sécuritaires interrogées par l’AFP évoquent un bilan de 28 morts dans l’attaque de l’état-major des armées. Des sources au sein des services de santé de Ouagadougou font par ailleurs état d’au moins 85 blessés.

Dans un message publié sur sa page Facebook, le service d’information du gouvernement burkinabè indique qu’un poste avancé est ouvert aux blessés au Stade municipal Issoufou Joseph Conombo.

16h Selon un porte-parole du gouvernement, cinq personnes ont été tuées et une cinquantaine d’autres blessées dans l’attaque de l’état-major. Deux gendarmes burkinabè ont été tués dans l’attaque visant l’ambassade de France.

15h36 : Le parquet de Paris annonce qu’il a ouvert une enquête pour tentative d’assassinats terroriste. « Une enquête de flagrance a été ouverte pour tentative d’assassinats en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroriste criminelle », a précisé le parquet, compétent car l’attaque a visé des ressortissants et des intérêts français.

15h35Selon une source diplomatique française citée par l’AFP, « il n’y a pas de victime française ».

15h30 Le dernier bilan donné par le ministre burkinabè de l’Information, joint par RFI, fait état de quatre assaillants neutralisés à l’ambassade et deux assaillants à l’état-major, deux gendarmes tués à l’ambassade, cinq militaires décédés à l’état-major, où l’opération serait toujours en cours.

15h05 : Dans un message sur sa page Facebook, la police précise que quatre assaillants au moins ont été abattus et qu’un autre, qui tentait de fuir, est encerclé actuellement par des membres des forces de sécurité.

Police Nationale du Burkina Faso

Informations complémentaires sur l’attaque en cours à Ouagadougou

Quatre (04) assaillants au moins ont été abbatus par les Forces de Défense et de Sécurité au cours de l’attaque qui a visé plusieurs positions stratégiques dans la capitale burkinabè.
Un (01) assaillant qui tentait de fuir du côté du grand marché de Ouagadougou est encerclé présentement par les unités en action.
Un poste médical avancé est mis en place au niveau du stade municipal de Ouagadougou pour la prise en charge des blessés du côté de la population et de celui des forces de défense et de sécurité.

15h « Deux assaillants ont été neutralisés » dans l’attaque de l’état-major des armées, a déclaré le ministre burkinabè de l’Information. « Un certain nombre de gendarmes et militaires en faction » devant l’état-major ont été blessés lors de cette attaque à « relent terroriste très fort », a-t-il dit, ajoutant qu’aucune victime civile n’était dénombrée à ce stade.

14h : Le correspondant de RFI sur place indique que l’intervention des forces spéciales vient de prendre fin à l’ambassade de France. Des gens qui s’étaient réfugiés dans les bâtiments près de l’ambassade, et à l’intérieur, sont autorisés à rentrer chez eux. Il constate également que les forces françaises sortent de l’ambassade et se positionnent en face du bâtiment sur l’avenue de l’Indépendance, aux côtés des forces burkinabè.

13h58 : « La situation est sous contrôle » à l’ambassade de France et à l’Institut français de Ouagadougou, selon l’entourage du ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian. « La situation est sous contrôle concernant les emprises diplomatiques françaises ».

13h45 : Le ministère burkinabè de la Défense dit que trois autres assaillants ont été tués dans l’attaque contre l’état-major.

13h40 : Selon le service d’information du gouvernement burkinabè, quatre assaillants ont été « neutralisés », les attaques visaient l’ambassade de France et l’état-major des armées.

13h35 : Le correspondant de RFI sur place évoque des trous de balles sur les murs de l’ambassade française et sur les jeeps à l’entrée du bâtiment, ainsi qu’un véhicule calciné. Les forces de sécurité ont encerclé l’ambassade. Il évoque également une forte détonation venant de l’intérieur, quelques minutes auparavant. Le périmètre est bouclé.

13h30 : L’Elysée a indiqué à l’AFP que le président français Emmanuel Macron est « tenu informé en direct par ses équipes de l’évolution de la situation ». « Les ressortissants français présents à Ouagadougou doivent suivre les instructions de l’ambassade, en restant confinés », a déclaré l’Elysée.

13h20 : Actuellement confiné dans les locaux de son lieu travail, près de l’état-major, un témoin français revient sur ce qu’il a entendu.

« Une grande explosion, le bâtiment entier a tremblé, certaines vitres se sont cassées. Et s’en est suivi rapidement quelques tirs d’armes automatiques. La plupart des gens sont rapidement descendus au sous-sol pour se protéger. Certaines personnes qui étaient à l’institut français sont venues se réfugier aussi. Apparemment ils ont été carrément soufflés par l’explosion, sont tombés de leur chaise. »

« Le calme est revenu, les gens ont pu retéléphoner un peu autour d’eux. Les gens sont plutôt calmes. On est assis dans les couloirs en attendant de savoir si on peut être libérés et rentrer à nos hôtels ou chez nous. »

13h Un témoin dans le quartier de l’état-major raconte : « On a entendu une explosion (…) et quelques secondes après on a entendu des tirs. Donc c’est là qu’on a pensé à une attaque. Et effectivement, après on a vu une colonne de fumée monter à partir de l’état-major. Donc les gens dans la rue, certains se rapprochaient pour voir ce qu’il se passait et d’autres fuyaient. Nous on s’est cloitrés dans les bureaux. Les tirs se sont calmés depuis mais il y a toujours des tirs sporadiques. »

12h50 : Après avoir publié plus tôt dans la matinée un message indiquant  qu’une attaque avait lieu à l’ambassade et l’institut français, l’ambassade de France revient sur sa version en précisant sur Facebook qu’il n’y avait « pas de certitude à ce stade sur les lieux visés. »

12h30 : Des tirs sont toujours entendus à Ouagadougou. La ville est quadrillée. Des unités de gendarmerie et de l’armée sont déployées sur les lieux. Un hélicoptère survole la ville.

L’ambassade et les autorités burkinabè appellent les habitants à rester chez eux, et surtout à s’éloigner des zones de tirs pour laisser les forces de l’ordre travailler. Pour toute information la police rappelle les numéros verts suivant : le 16, le 17 et le 1010

12h :  Sur son compte Facebook, la police burkinabè indique qu’une « attaque armée est en cours ». Selon les premières informations disponibles, les zones concernées sont les alentours de la primature et les alentours du rond point des Nations unies. « Les unités spécialisées des forces de défense et de sécurité sont en action ».

L’ambassade française publie une message sur sa page Facebook, parlant d’une « attaque en cours à l’ambassade de France et à l’institut français ».

11h30 : Des informations font état de tirs entendus dans le centre de la capitale depuis 10h, heure locale, dans le quartier de l’ambassade de France et de la primature.

Des témoins disent avoir vu cinq hommes armés sortir d’un véhicule et ouvrir le feu sur des passants, avant de se diriger vers l’ambassade de France. Ils auraient crié « Allah Akbar » en descendant de la voiture.

D’autres témoignages ont fait état d’une explosion près de l’état-major des armées burkinabè. On parle aussi d’un véhicule en feu sur la chaussée.

  • Rfi
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