Attaque à l’arme blanche près des anciens locaux de «Charlie Hebdo», plusieurs blessés
Une attaque à l'arme blanche - au couteau ou à la machette - a eu lieu, à Paris, vers 11h30, devant l'ancien siège du journal satirique Charlie Hebdo, dans le 11e arrondissement. Un périmètre de sécurité a été établi dans la zone. Au moins deux personnes ont été blessées.
Deux personnes ont été blessées à l’arme blanche à Paris, ce vendredi 25 septembre, dans des circonstances encore indéterminées, près des anciens locaux du journal Charlie Hebdo. Deux suspects ont été interpellés et le parquet antiterroriste a été saisi de l’affaire.
Les deux personnes blessées se trouvaient en « urgence absolue », a précisé la préfecture de police de Paris, après l’attaque à l’arme blanche survenue près des anciens locaux du journal satirique.
Un suspect a été interpellé, peu de temps après les faits, à proximité de la place de la Bastille. Un autre se trouve également en garde à vue, a déclaré une source judiciaire à l’AFP en début d’après-midi.
Cette agression survient en plein procès des attentats meurtriers de janvier 2015.
« Des policiers, en armes et assez tendus, empêchent les journalistes et les curieux se rentrer dans le périmètre de l’attaque, relatait à la mi-journée notre journaliste sur place, Pierre Olivier. Y compris ceux qui veulent rentrer chez eux ou aller au travail. » La préfecture de police avait appelé, sur Twitter, à « éviter le secteur ».
Le parquet antiterroriste saisi
Selon rfi, une cellule de crise a été ouverte au ministère de l’Intérieur, où le ministre de Gérald Darmanin et le Premier ministre Jean Castex se sont rendus, avant d’aller, dans l’après-midi, sur les lieux de l’attaque.
Dans le même temps, le parquet national antiterroriste français a annoncé être saisi de l’enquête. L’enquête de flagrance est ouverte pour « tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste » et « association de malfaiteurs terroriste criminelle ».
« Le fait que le parquet national antiterroriste se saisisse de l’enquête ne veut pas dire automatiquement qu’il s’agit d’un acte terroriste. Ce sont les éléments de l’enquête qui vont le déterminer », rappelle sur RFI Sébastien Pietrasanta, ancien député-maire PS d’Asnières, et rapporteur du projet de loi renforçant les dispositions relatives à la lutte contre le terrorisme.
De son côté, le Samu a indiqué avoir déclenché sa cellule de crise opérationnelle, tandis que la RATP a déclaré avoir « complètement fermé au public » la station de métro Bastille par « mesure de sécurité ».
Aux dernières nouvelles, on informe que deux suspects ont été interpellés et mis en garde à vue. Le premier a été appréhendé dans le quartier de la Bastille. « Il a été arrêté à la sortie du métro Bastille, devant l’opéra. Il était couvert de sang », détaille Christophe Dansette, journaliste de France 24 sur place, d’après les informations d’une source policière.