Atelier de restitution des engagements du Sénégal au sommet de Nairobi sur la CIPD+25

Le ministère de l’économie du plan et de la coopération et le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), ont organisé, ce lundi à Dakar, un atelier de restitution des résultats du Sommet de Nairobi sur les 25 ans de la Conférence Internationale sur la Population et le Développement (CIPD), tenu du 12 au 14 novembre 2019 au Kenya. Un atelier mis en exergue pour revenir sur les engagements pris par le Sénégal lors de cette rencontre qui a enregistré la présence de plus de 173 pays.

Le Directeur Général de la Planification des Politiques Économiques (DGPPE), Bamba Diop, a souligné que le Sénégal s’est engagé à étendre à l’échelle nationale l’initiative « New deal », une approche holistique et novatrice qui vise la protection et l’encadrement des jeunes filles. Dans le secteur de la santé, notre pays s’est également engagé à réaliser l’objectif zéro décès maternel évitable en intégrant un ensemble complet d’interventions de santé maternelle et l’objectif de moins de 10% de besoins non satisfaits en matière de planification familiale.

Dans son discours le représentant du ministre de l’économie, du plan et de la coopération a ajouté que les engagements du Sénégal portent également sur « le renforcement du leadership, de l’autonomisation économique des femmes et des filles, de l’employabilité des jeunes ainsi que la poursuite des programmes de lutte contre les violences basées sur le genre, les mariages d’enfants, les mutilations génitales féminines et les autres pratiques néfastes.

Comme pour le Sénégal, quelque 1254 engagements, ont été pris par plus de 173 Etats membres ayant pris part à la Conférence internationale sur la population et le développement, s’est félicité la représentante résidente du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) au Sénégal, Madame Cécile Compaoré Zoungrana.

Selon elle, il faut se concentrer maintenant sur la manière dont les engagements de Nairobi seront mis en œuvre avec toutes les parties prenantes pour accélérer et étendre l’impact à tous les niveaux.

Cinq questions principales étaient au centre des préoccupations à Nairobi. Il s’agit de la santé sexuelle et reproductive dans le cadre de la couverture sanitaire universelle, du financement nécessaire pour atteindre tous les objectifs du Programme d’action de la CIPD, de la diversité démographique et son pouvoir de stimuler la croissance économique et le développement durable, des mesures pour mettre fin à la violence sexiste et aux pratiques néfastes contre les femmes et les filles, le droit à la santé sexuelle et reproductive, même dans des contextes humanitaires et fragiles.

Abdoul BABA

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