Assemblée – Le Ministre de l’Intérieur interpellé sur la question des «nervis parmi les hommes de tenue»

Devant les parlementaires à l’Assemblée nationale ce dimanche, le Ministre de l’intérieur et de la sécurité publique Antoine Félix Diome a été interpellé par les élus sur la question des «nervis parmi les hommes de tenue». Sa réponse.

Le ministre de l’Intérieur a précisé que son département ne s’attache aucunement les services des nervis. Au sein de la police nationale, il y a des policiers en tenue et ceux en civil, qui s’emploient quotidiennement à assurer la protection de tous les citoyens, quelle que soit leur coloration politique, indique-t-il. Ses propos sont rapportés dans le rapport des travaux de commission, publié ce dimanche à l’occasion de son passage à l’hémicycle.
Le ministre de l’Intérieur a démenti à l’Assemblée nationale, ce dimanche pour défendre son budget, l’argument selon lequel, des nervis sont notés aux côtés des forces de l’ordre. «Mon département ne s’attache aucunement les services des nervis. Au sein de la Police nationale, il y a des policiers en tenue et ceux en civil qui s’emploient quotidiennement à assurer la protection de tous les citoyens, quelle que soit leur coloration politique», précise-t-il.

Concernant le système de parrainage, le ministre a précisé que l’arrêt rendu par la Cour de justice de la Cedeao n’a pas requis sa suppression. «Les acteurs politiques qui avaient pris part aux travaux d’élaboration du nouveau Code électoral ont décidé souverainement de maintenir le système de parrainage, mais en excluant son application aux dernières élections territoriales. Maintenant, si les acteurs politiques décident de l’enlever, il est toujours possible d’engager des discussions, dans ce sens, avec le gouvernement», précise-t-il.

S’agissant de l’arrêté communément dit ‘’Ousmane Ngom’’, le ministre a précisé que «le périmètre d’interdiction des manifestations faisant l’objet de cet arrêté concentre l’essentiel des activités économiques du pays faisant vivre la quasi-totalité des sénégalais.

Une prise de conscience citoyenne devrait même pouvoir amener les gens à s’abstenir de créer des troubles dans cet espace névralgique, d’autant plus qu’il existe dans tous les pays du monde des zones géographiques protégées, pour des raisons de sécurité nationale», a-t-il dit.

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