Arrestation d’enseignants : Le CUSEMS démarre un bras de fer

Le système éducatif est perturbé. Les enseignants affiliés au Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen secondaire (Cusems) ont paralysé les enseignements apprentissages depuis, hier, mardi. Ils dénoncent les arrestations de leurs collègues et des élèves après les événements du 16 mars.

Selon Walf Quotidien, les conséquences des événements du 16 mars se répercutent dans le secteur éducatif. En effet, après les arrestations des enseignants et des élèves après ces violents heurts, les enseignants affiliés au Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen secondaire (Cusems) estiment qu’ils ne vont pas rester les bras croisés. Lors d’une conférence de presse hier, le Secrétaire général dudit syndicat, Ndongo Sarr, a annoncé le mouvement d’humeur de son organisation syndicale qui a démarré par un débrayage à partir de 9 heures et qui sera suivi par une grève générale, ce mercredi 22 mars, sur toute l’étendue du territoire.

Le successeur de Abdoulaye Ndoye affirme que son syndicat «condamne fermement ces dérives et exige la libération immédiate et sans conditions de tous les enseignants et élèves détenus. Le syndicat tient le gouvernement comme seul responsable de leur intégrité physique et morale».

Par ailleurs, le syndicat «dénonce l’immobilisme du gouvernement relativement à la prise en charge de points nodaux dont la formation diplomate, l’adressage du statut des décisionnaires, les lenteurs administratives dont découle une cascade de conséquences dramatiques, la mise à l’échelle de la dématérialisation de la gestion de carrière s’impose».

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