Arrestation de Pape Alé Niang : ça se corse pour le journaliste d’investigation

Les choses se corsent pour Pape Alé Niang ! Après son arrestation ce dimanche suivie de son interrogatoire, le journaliste d’investigations, par ailleurs administrateur du site Dakarmatin a été placé en garde à vue dans les locaux du commissariat central de Dakar. On en sait un peu plus sur les raisons de son arrestation.Pape Alé Niang, journaliste Dakarmatin

Des éléments de la Sûreté urbaine de Dakar, sur instruction du procureur de la République, ont arrêté ce dimanche le journaliste Pape Alé Niang, patron du site web d’informations Dakar matin.  Pape Alé a été arrêté pour divulgation de documents classés « secret-défense » et offense à l’Armée, selon nos sources.

Monsieur Niang a été arrêté et conduit à la Sûreté urbaine de Dakar en début d’après-midi. Selon certaines sources, le journaliste est dans le viseur de la justice pour avoir appelé les troupes de l’armée à la révolte, jeté le discrédit sur l’institution militaire et divulgué des documents classés secret-Défense en plus du délit de propagation de “fausses nouvelles”.

En effet, le journaliste est accusé d’avoir divulgué des documents militaires sans autorisation de la hiérarchie. Des documents que ses accusateurs pensent être de nature à nuire à la défense nationale.

Cependant, son avocat, Me Ciré Clédor Ly dénonce une tentative de musellement qui ne passera pas.

Les organisations de presse, le SYNPICS notamment annonce avoir commis l’avocat Me Bamba Cissé pour avoir de plus amples informations sur ce qui est réellement reproché à notre confrère.

Également, dans une note envoyée aux médias, la coordination des associations de presse du Sénégal (CAP) exprime tout son soutien à Dakarmatin et compte apporter toute l’assistance requise à Pape Alé Niang.

«La CAP attend un retour d’informations de Me Bamba Cissé pour aviser. Pour le moment, elle suit avec attention l’affaire et se tient prête éventuellement à toute action qui pourrait conduire à sa libération».

Cependant, selon certaines informations, l’Etat compte saisir le Synpics et le Cored sur le cas du journaliste, car, soutient une source: “l’Etat ne peut accepter que des militants avancent masqués derrière cette profession pour mener des combats personnels ou politiques”.

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