Après la criminalisation du viol et de la pédophilie, place à celle des faux médicaments

« La peur va changer de camp », annonçait le Président de de la République, après la promulgation de la loi relative à la criminalisation du viol et de la pédophilie. Dans ce domaine, certes mais, pour ce qui est du domaine sanitaire, la peur persiste.

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le trafic de faux médicaments est responsable de plus de 100 000 morts par an en Afrique. C’est pour éradiquer ce phénomène et la peur qu’elle engendre chez les populations que le Sénégal s’engage à soutenir le projet d’Accord-cadre relatif à la criminalisation des faux médicaments, au trafic de produits médicaux de qualité inférieure et falsifiés, ainsi que déclaré par le Président Macky Sall.

Dans un tweet, le Chef de l’Etat affiche son vœu de voir ce projet stopper les ravages causés par ces mauvais produits médicaux. Il affirme : « J’espère que son adoption et sa mise en œuvre contribueront à améliorer notre action commune de lutte contre la fabrication et la distribution …».

La lutte va être menée par plusieurs pays tels que le Congo, la Gambie, le Ghana, le Niger, l’Ouganda, le Sénégal et le Togo, en collaboration avec la Fondation Brazzaville, une organisation indépendante à but non lucratif, basée au Royaume-Uni.
Une rencontre s’est tenue ce Samedi, à Lomé. Selon la présidence togolaise, « les travaux de la rencontre (…) vont déboucher sur un nouvel engagement international dit Initiative de Lomé pour une lutte efficace et efficiente contre ce fléau. »
Un communiqué de la Fondation Brazzaville souligne que l’Initiative de Lomé « aboutira à la signature (…) d’une déclaration politique et d’un accord-cadre légalement contraignant », et au renforcement de la législation « pour criminaliser le trafic de faux médicaments », ce « commerce assassin qui tue des centaines de personnes chaque année. »

Moussa Seck – laviesenegalaise.com

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