Alassane Ouattara annoncé vainqueur de la présidentielle ivoirienne avec 94,27% des voix

Le candidat du Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) Alassane Ouattara a remporté le scrutin présidentiel avec 94, 27% des voix, a annoncé la Commission électorale indépendante (CEI).

Ces résultats provisoires ont été proclamés dans la nuit de lundi à mardi par le président de la CEI, Ibrahime Coulibaly Kuibert.

Le président sortant, 78 ans, candidat à un troisième mandat très contesté par l’opposition, a obtenu 3 031 483 des voix, soit 94, 27% des suffrages.

Kouadio Konan Bertin a obtenu 64 011 voix, soit 1, 99%, suivi de Henri Konan Bédié, 53 330 voix, soit 1, 66%, et de Pascal Affi Nguessan, 31 986 voix, soit 0,99%.

Le nombre de votants est de 3 269 813, soit un taux de participation de 53, 90%.

Selon le président de la CEI, 17 601 bureaux de vote ont pu être ouverts le jour du scrutin, ce qui correspond à une population électorale de 6 066 441 inscrits.

Conformément à la Constitution, la CEI transmettra un exemplaire des procès-verbaux de dépouillement, accompagné de pièces justificatives dans les trois jours qui suivent.

Il revient au Conseil constitutionnel de proclamer les résultats définitifs.

Près de 7, 5 millions d’électeurs ivoiriens étaient appelés aux urnes, samedi, pour un scrutin présidentiel marqué par de profondes divergences entre la majorité et l’opposition.

Quatre candidats étaient en lice pour cette élection : le président sortant, Alassane Dramane Ouattara, candidat du Rassemblement des houphouétistes pour la paix et la démocratie (RHDP), Pascal Affi Nguessan du Front populaire ivoirien (FPI), l’ancien président Henri Konan Bédié du PDCI-RDA et l’indépendant Kouadio Konan Bertin dit KKB.

Seuls deux de ces candidats, le président sortant et l’indépendant Kouadio Konan Bertin, ont véritablement battu campagne, les deux autres étaient dans une logique de « désobéissance civile » consistant à contester la candidature de Alassane Dramane Ouattara.

Henri Konan Bédié et Pascal Affi Nguessan ont toute la campagne durant maintenu leur mot d’ordre de désobéissance civile pour notamment « le retrait de la candidature anticonstitutionnelle et illégale d’Alassane Ouattara ».

Ils réclament dans le même temps « la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI) et du Conseil constitutionnel », ’’l’audit international de la liste électorale », « le retour des exilés et la libération des prisonniers politiques ».

         OID

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