Les investigations portent sur l’intervention des cabinets de conseil dans les campagnes électorales de 2017 et 2022 d’Emmanuel Macron, et l’autre sur le recours plus général de l’Etat à ces cabinets de conseil. La menace se précise. L’enquête sur les comptes de campagne d’Emmanuel Macron lors des élections présidentielles de 2017 et 2022 a franchi une nouvelle étape mardi. Le siège du parti présidentiel, Renaissance, a été perquisitionné pour la première fois, tout comme les locaux de l’association de financement de la formation politique, a fait savoir ce mercredi le Parquet national financier (PNF), confirmant une information du Parisien. Les locaux du cabinet de conseil McKinsey, déjà fouillés en mai dernier, ont eux aussi fait l’objet d’une descente de police.
Ces opérations ont été conduites par les juges d’instruction dans le cadre de deux informations judiciaires ouvertes fin octobre pour « tenue non conforme de compte de campagne et minoration d’éléments comptable dans un compte de campagne » ainsi que « favoritisme ». Fin novembre, le ministre de l’économie Bruno Le Maire a reconnu des « abus » du gouvernement dans le recours au cabinet de conseil McKinsey.
Avec Libération
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