Affaire Adji Sarr -Sonko : ce qu’il faut savoir dans leur confrontation

L’audience de confrontations dans l’affaire Sweet Beauty est prévue ce matin devant le doyen des juges du tribunal de grande instance hors classe de Dakar. Ousmane Sonko et Adji Sarr sont déjà sur place.
Selon une source judiciaire, il s’agit d’une audition au fond et de confrontation. Parce que, dit-on, les parties au procès ont été entendues auparavant.
«On confond leurs déclarations tenues antérieurement. Le juge d’instruction tient la police de l’audience. Les avocats peuvent poser des questions à toutes les parties. Les réponses seront consignées dans le procès-verbal du greffier», confie cette source habituée à assister à ce type d’audience dans Walfnet.
Selon lui, c’est le juge qui ouvre le bal en introduisant l’une des parties, puis l’autre. «Il peut aussi décider de les introduire en même temps aux fins de confrontations», explique l’interlocuteur.
D’après toujours notre source, contrairement au greffier qui certifie dans un procès-verbal les déclarations des parties, la présence du parquet est facultative. Le procureur, s’il est présent, informe-t-elle, peut poser des questions.
«Les parties, à savoir l’inculpé et le plaignant, peuvent refuser de répondre. Ils peuvent même refuser de répondre aux questions du juge d’instruction. C’est leur droit. Mais ce refus sera mentionné dans le procès-verbal à la fin de l’audience. Les parties peuvent même refuser de signer le procès-verbal», rapporte-t-on.
«La suite à donner à l’affaire ressort des prérogatives exclusives du magistrat instructeur», renseigne toujours l’interlocuteur du site internet.
Selon une autre source judiciaire, les débats d’audience dans les cabinets d’instruction peuvent être houleux. Compte tenu du déroulé de l’audition, soutient-elle, des avocats de l’une des parties peuvent tenter de passer outre l’autorité du magistrat, distributeur de la parole. Les robes noires, poursuit la source, peuvent demander la parole pour, de façon délibérée, créer un incident. Lequel incident peut aboutir à une suspension de l’audience par le juge. «C’est le juge qui autorise. Il gère la police. Il règle tout. Il revient au juge de recadrer tout le monde», précise toujours la source bien informée du déroulé de ce genre de rendez-vous.

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