Accès à l’eau potable : L’Ofor veut étancher la soif du monde rural

Dans cette perspective une journée d’échanges a été organisée hier conjointement par l’Ofor, l’Ong Gret, l’Agence régionale de développement (Ard) de Saint-Louis et d’autres partenaires du sous secteur de l’hydraulique de la zone nord.

Cette rencontre de Saint-Louis, la troisième après celle de Dakar et Matam vient, selon les responsables de l’Ofor, prolonger la réflexion entamée sur la réforme du secteur de l’hydraulique rurale, soutient le journal. Elle a permis aux différents acteurs de partager sur les stratégies à mettre en œuvre afin de rendre effective l’implication de la communauté et des citoyens dans la transparence et l’intégrité de l’eau,  de définir le rôle des associations d’usagers dans le contexte de la réforme et les modalités de participation des usagers dans la gouvernance de services d’eau potable.

Le directeur général de l’Ofor, Lansana Gagny  Sakho, qui participait à cette rencontre a expliqué que l’objectif de cette nouvelle réforme qui s’inscrit dans une démarche inclusive est de faire de sorte que les différences sociales ne puissent plus exister entre le monde rural et les villes du Sénégal, notamment en matière d’accès à l’eau potable.
De son côté, Ousmane Sow, directeur de l’Ard a salué les avancées notées dans la région de Saint-Louis où le taux d’accès à l’eau potable est passé de 70% en 2009 à plus de 85% en 2016.

Un bond, à ses yeux, très important, même s’il reconnaît qu’il y a des efforts à faire par rapport à la gestion économique des Asufor, des Asured et des forages. M. Sow a sur la même lancée, salué la dynamique d’ouverture et de concertation, enclenchée par l’Ofor, en vue d’informer sur les enjeux des nouvelles réformes sur l’hydraulique.
Cré­­ée en 20­15, la plateforme Ofor-O­ng a pour mission d’animer des échanges avec les acteurs nationaux et de communiquer sur les axes de la réforme, tout en assurant la remontée de l’information au niveau central…