Absence d’un centre de dépistage du col de l’utérus à Matam : Les femmes obligées de faire le déplacement jusqu’à Dakar pour se faire dépister !

Docteur Fatoumata Dieng Bocoum (2)En marge de la journée internationale de la femme le mardi 08 mars, l’Association des femmes de l’hôpital de Ourossogui a organisé une conférence pour sensibiliser ses pairs sur la santé du col de l’utérus.

 

Profitant de cette tribune, la gynécologue  obstétrique Dr Fatoumata Dieng Bocoum a lancé un cri de détresse à l’endroit des autorités pour l’érection d’un centre de dépistage du col de l’utérus au centre hospitalier régional de Ourossogui.

 Conférence sur la santé du col de l'utérus

En effet, difficile semble-t-il voire même impossible de donner des chiffres sur la situation du cancer du col de l’utérus à Matam même si on note des cas suspects dans la région si l’on en croit au Docteur Fatoumata Dieng Bocoum. Selon elle, cela est du à l’absence de moyens de dépistages. « C’est pourquoi, nous voudrions qu’il y’ait au centre hospitalier de Ourossogui un frottis cervico-vaginal pour nous permettre d’effectuer sur place un dépistage en masse du cancer du col de l’utérus ». Ainsi, les femmes de Ourossogui  lancent  un appel au chef de l’Etat, et son ministre de la santé et de l’action sociale Awa Marie Coll Seck pour venir à bout de leur peine.

Le cancer du col de l’utérus est principalement provoqué par des virus de la famille des papillomavirus humains (HPV) ; ces virus se transmettent par voie sexuelle. En général, le corps parvient à les éliminer mais, dans certains cas, ces infections peuvent persister et provoquer des lésions au niveau du col de l’utérus, susceptibles d’évoluer à terme vers un cancer.

Le frottis de dépistage est un moyen efficace pour limiter ce fléau chez les femmes.

L’acquisition d’un centre de dépistage permettra aux femmes d’éviter de faire un déplacement jusqu’à Dakar.

La Rédaction – LVS.SN

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.