Absence du président Ali Bongo Ondimba : la vie continue au Gabon

Hospitalisé depuis le 24 octobre dernier et contraint au repos médical loin de ses terres, le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, manque terriblement à ses compatriotes. Une absence et un éloignement du chef qui contrastent avec le déroulement naturel des activités dans la cité, preuve qu’au Gabon, la
continuité de l’Etat est une réalité. Pas un vain mot !

Deux semaines après la défaillance sanitaire du
chef de l’Etat, retenu en séjour médical à l’hôpital King Fayçal de Riyad, en Arabie Saoudite, pour les Gabonais, c’est comme si rien de si handicapant ne s’était passé.

Et du coup, il n’est presque plus question de s’interroger sur le retour ou non du chef de l’Etat aux affaires à Libreville où les choses semblent marcher comme sur des roulettes. Ce n’est qu’une question de temps !

Aucun signe de fébrilité n’est à déplorer

Les Institutions fonctionnent normalement, se constate-t-il. Peu importe le coin du pays où l’on se trouve, aucun disfonctionnement rédhibitoire n’a étéconstaté sous une forme ou une autre à travers l’ensemble de l’architecture administrative ou de l’appareil de l’Etat.

Du simple commis de l’Etat aux différents hauts cadres de la République, tout le monde vaque à ses activités sans anicroche. Ceci expliquant cela, sur les volets social et économique, les activités se déroulent dans une atmosphère de sérénité qui ne laisse trahir aucun couac majeur comparé au train-train de vie habituel. Une réalité qui en dit long ! Du coup, il n’en fallait pas plus pour que les velléités des profito-situationnistes de l’opposition tentant vainement de vouloir faire créditer la thèse sur l’opportunité d’activer l’article 13 de la Constitution soit étouffée dans l’œuf.
Lequel article 13 organise le mécanisme et le protocole à suivre en cas devacance de pouvoir. Peine perdue !
Pas de vacance de pouvoir Le gouvernement de la République et la Cour Constitutionnelle, les deux piliers
essentiels censés, l’un en amont et l’autre en aval, enclencher la procédure de transition théoriquement à être assumée, en cas de vacance dûment constatée par la présidente du Sénat, ont tranché la question de façon péremptoire.
Une procédure, au cas où elle aurait été enclenchée, que l’opposition embusquée n’entendait pas respecter selon toute vraisemblance pour s’attribuer sous forme d’un coup de force les rênes du pouvoir. Mal leur en a pris !

« Il n’y a à ce jour aucune vacance de pouvoir ou à ce qui y ressemble ; les Institutions fonctionnent normalement », a récemment déclaré la présidente de la Cour Constitutionnelle, dans son rôle de Gardienne de la loi.
Le constat saute aux yeux de la majorité des Gabonais qui se rendent à l’évidence que la continuité de l’Etat est une réalité qui ne souffre d’aucune contestation.

Juste est-il reconnu, selon des sources médicales concordantes, que le chef de l’Etat restera encore éloigné pour quelques temps de Libreville. Ce qui ne doit nullement être assimilé ou assimilable à un quelconque empêchement total.
« Dieu merci, les facultés intellectuelles du président n’ont pas été altérées », précise l’une d’entre les sources médicales, avant d’ajouter que « le président doit garder le lit mais cela ne l’empêche pas de prendre connaissance des
dossiers en cours et de parer au plus urgent ».

La seule et valable préoccupation encore pendante aux yeux des Gabonais ne reste que celle de savoir quand reviendra le chef de l’Etat pour donner du baume à ses compatriotes à qui il manque terriblement.

C’est la débandade dans les rangs de l’opposition

La carte de la transparence jouée par la première Institution du pays, comme elle s’y était engagée dès les premiers instants de l’hospitalisation d’Ali Bongo Ondimba, à l’hôpital King Fayçal de Riyad, en Arabie Saoudite, a fini par tordre le coup à la floraison de résiduels fake news alarmistes sur son état de santé désormais hors de danger.

Une avancée positive qui n’est pas du goût de Guy Nzouba Ndama et les autres acteurs de l’opposition qui se voyaient déjà accéder au trône pensant se servir de la maladie du chef de l’Etat comme d’une échelle.
Ils ont reçu un coup de Trafalgar dans la tronche et n’ont plus que leurs yeux pour pleurer.

La déception est abyssale et la débandade consommée chez les opposants depuis que la résurrection d’Ali Bongo Ondimba fait dorénavant place à son décès vite annoncé. Puisse ce feuilleton leur servir de leçon pour comprendre qu’ autant seul Dieu est source de pouvoir et de vie, autant lui seul peut reprendre. Que vivent le Gabon et les Institutions ! Que vive la continuité de l’Etat !

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