Abdoulaye Diouf Sarr lorgne la mairie de la ville de Dakar

Abdoulaye Diouf Sarr n’a pas encore officiellement déclaré sa candidature à la Ville de Dakar. Mais il s’en rapproche car, lors d’une réunion d’information, à Yoff, sur les terres de l’aéroport, il a affiché ses ambitions devant les chefs coutumiers, notables, imams, jeunes et femmes, écrit le journal Le Quotidien, dans sa livraison du jour.

L’édile de Yoff aurait dit : «vous m’avez élu en 2014, en 2022, je vais encore sillonner les maisons pour demander vos suffrages, parce que je suis convaincu que le travail restant est beaucoup important que ce qui est déjà réalisé. Si vous me renouvelez votre confiance, c’est un Yoffois qui sera à la mairie de Dakar». Le Quotidien informe que le maire de Yoff sera encore investi dimanche par les femmes de Benno bokk yaakaar de sa commune pour la Ville de Dakar. «Au-delà des Lébous, je demande à tous les Dakarois de me soutenir» Investi candidat à la Ville de Dakar par les Lébous version Abdoulaye Makhtar Diop, Diouf Sarr réfute tout choix basé sur l’ethnie. «C’est un faux débat. Je suis dans ma communauté et je suis fondé en demandant à celle-ci de me soutenir. Si elle me témoigne son soutien, on ne peut pas parler de choix ethnique. Ce n’est pas juste. Chacun peut aller trouver refuge dans sa communauté et demander le soutien de cette dernière. Donc, pour les échéances futures, au-delà de la communauté léboue, je demande à tous les Dakarois de me soutenir», a sollicité M. Sarr, par ailleurs ministre de la Santé et l’action sociale.

L’édile de Yoff considère que personne n’a le droit de ne pas être ambitieux. «Ce qui est mauvais, c’est la prétention qui est une disproportion entre les aspirations et les moyens. Cela veut dire chercher à avoir une chose alors qu’on n’a pas les moyens de l’obtenir. Mais l’ambition, c’est légitime. C’est vouloir quelque chose que tu as la capacité d’avoir. Je suis tout à fait ambitieux pour prendre toutes les responsabilités que les populations veulent bien me confier», a encore ajouté Abdoulaye Diouf Sarr convaincu qu’il peut encore servir sa localité. Avant de conclure : «Je ne peux le faire si je n’ai pas le soutien et la caution de mon socle qui est Yoff, où j’ai vu le jour un vendredi 20 décembre 1963.»

 

   Avec Le Quotidien

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