Malgré les pas franchis, notamment sous Abdoulaye Wade, le Sénégal est en retard dans le domaine des infrastructures routières. Son ratio routes/superficie (7 Km/100 km2) est largement inférieur à la moyenne requise pour les pays émergents : 30 Km/100 km2.
Selon le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Élimane Kane, qui a accordé à L’Observateur un entretien paru ce mardi et reprit par Seneweb, ce ratio peut monter à 120 Km/100 Km2 dans certains pays développés.
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Pour combler le cap, le Sénégal devrait, selon le ministre, consacrer 20 000 milliards de francs CFA aux infrastructures routières. « Ce qui reviendrait à y consacrer la totalité du budget de l’État pendant plusieurs années », souligne-t-il.
On est loin de cette éventualité. Mansour Élimane Kane informant que dans le cadre du Ptip, le gouvernement prévoit de consacrer 710 milliards de francs CFA aux infrastructures routières.