Faut-il renégocier ou non les contrats pétroliers

Après l’extraction du premier baril de pétrole de Sangomar, le Sénégal se projette dans la commercialisation de ses hydrocarbures. Déjà, le président Bassirou Diomaye Faye a reçu un échantillon des premières gouttes de pétrole, ce mercredi, à l’occasion du Conseil des ministres.
Le chef de l’Etat a invité le gouvernement à “veiller à l’exploitation optimale et transparente des ressources pétrolières et gazières au profit de l’économie nationale et des générations actuelles et futures”.

Le Premier ministre Ousmane Sonko a pour sa part “appelé à la vigilance en insistant sur la sécurisation de la production et la prévention des risques environnementaux”.
Alors l’on se demande s’il faut renégocier ou non les contrats pétroliers comme annoncé urbi et orbi par les nouvelles autorités.
Il faut souligner que Meg O’Neil, le président-directeur général de Woodside, assure que la qualité du brut du champ Sangomar “est similaire à celle d’Oman et Johan Sverdrup (Norvège)”.
Mme O’Neil “prévoit que ‘le brut [sénégalais] sera principalement traité par des raffineries en Europe et en Asie’. Deux premiers cargos de brut ont déjà trouvé acheteurs”, révèle la PDG de Woodside, selon Vox Populi.
Serigne Mboup, ancien directeur général de Petrosen, la compagnie publique de production pétrolière sénégalaise, semble déconseiller la renégociation de ces contrats, lui qui avait conduit les premières négociations et paraphé les premiers accords.

Serigne Mboup “prévient sur les risques d’une renégociation des contrats et conseille aux nouvelles autorités de s’appuyer sur les ressources pétrolières pour réussir leur programme de souveraineté économique pour le Sénégal”, mentionne L’Observateur.

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