8 Novembre: Bougane Guèye Dani a annoncé un «Niakhtou Natio­nal»

Alors que le Leader du Pastef Ousmane Sonko appelle à une forte mobilisation, Bougane Guèye Dani a annoncé un «Niakhtou Natio­nal», un mouvement de protestation citoyenne prévu le même jour, samedi 8 novembre 2025, au départ de l’Ecole normale jusqu’au terminus Liberté 5. Son objectif est de fédérer l’opposition, les syndicats et les Forces vives autour d’une mobilisation contre «la vie chère qui étouffe les ménages», la nouvelle taxe de 1%, les déguerpissements des vendeurs ambulants, «la cherté du Woyofal» et la libération immédiate «des détenus politiques», au nom de «la justice et de la démocratie».

Dans le même sillage, le collectif Rappel à l’ordre condamne cette sortie de Ousmane Sonko. «Après nous avoir annoncé en grande pompe une déclaration importante que tout le monde pensait être des propositions de sortie de crise, dans ce contexte où le Peuple sénégalais ploie sous le fardeau d’une vie devenue insoutenable, accablé par la cherté de la vie, les coupures d’électricité à répétition, l’alourdissement continu de la fiscalité et les inondations qui dévastent des villes entières, le Premier ministre sort d’une hibernation de cinq jours sous prétexte qu’il était fatigué, pour nous servir un programme de réorganisation de son parti et un appel à la mobilisation en perspective des joutes électorales, malgré son inéligibilité jusqu’en 2030. Quel manque de respect et de considération pour les Séné­galaises et les Sénégalais qui les ont portés au pouvoir !», s’est-il insurgé.

Rappel à l’ordre rappelle que les priorités sont ailleurs. «Aujourd’hui, nombreux sont ceux-là qui, pour la première fois, se sont intéressés à son annonce, espérant qu’il saurait enfin se surpasser, et ne s’épancher que sur les vraies préoccupations de l’heure. Mais hélas, l’homme s’adonne encore à la poursuite de calculs personnels qui relèvent plus d’une stratégie politique qu’autre chose», note le collectif. «Il faut qu’il se le tienne pour dit, rien ne sera de trop politiquement pour l’arrêter, s’il persiste dans ses dérives autoritaires», ajoute le collectif.

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.