10 000 décès liés à la Covid chaque semaine dans le monde

Ces dernières semaines, l’OMS (Organisation mondiale de la Santé) signale « de plus en plus d’hospitalisations et de pressions sur le système de santé », en particulier, dans les régions tempérées de l’hémisphère nord où circulent également des maladies respiratoires dont la grippe. « Chaque semaine, environ 10.000 personnes meurent à notre connaissance de la Covid-19 », a fait valoir le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé, relevant que « le véritable bilan est probablement beaucoup plus élevé ».

Pourtant, alors que la planète entre dans la quatrième année de la pandémie, le monde est dans une bien meilleure situation qu’il y a plusieurs années, grâce à la gestion des soins cliniques, aux vaccins et aux traitements. « Mais je crois et j’espère qu’avec les bons efforts, ce sera l’année où l’urgence de santé publique prendra officiellement fin », s’est voulu optimiste le Directeur général de l’OMS.
Pendant la majeure partie de l’année dernière, la Covid-19 était en « déclin ». La vaccination a augmenté dans le monde entier, et des progrès soutenus ont été enregistrés dans « de nombreux pays en développement qui avaient été laissés loin derrière en 2021 en raison du nationalisme vaccinal et de la capacité de fabrication limitée à une poignée de pays ».

Pour l’OMS, de nouveaux antiviraux permettant de sauver des vies ont été identifiés l’année dernière. « Ce qui a contribué à réduire encore la mortalité, bien que le déploiement ait suivi un schéma similaire : les pays riches en premier », a regretté le Dr Tedros.

Face à ce scénario d’iniquité, l’OMS s’efforce, comme toujours, d’améliorer l’accès et a annoncé le jour de Noël que les antiviraux Nirmatrelvir et Ritonavir étaient préqualifiés pour la production par un fabricant indien. Il s’agit de la première version générique d’un antiviral à obtenir l’approbation de l’OMS.

Selon l’agence onusienne, cela devrait conduire à une augmentation de la production et de l’accès, en particulier dans les pays à revenu faible et intermédiaire. « Mais malgré des progrès évidents, la menace de la Covid-19 persiste », a souligné le Dr Tedros, relevant qu’il existe encore de grandes inégalités dans l’accès au dépistage, au traitement et à la vaccination et, en définitive, alors la Covid-19 reste un virus dangereux ».

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