Y’en a marre fait trembler !!!
Il est tout à fait du devoir civique et surtout en démocratie d’exprimer ses sentiments par rapport à la gestion du Pays par ceux qui en ont la responsabilité, car ceci est une valeur démocratique.
Le Mouvement Y’en a marre en a peut-être marre de l’état actuel des choses dans le pays. Cela s’est traduit ce vendredi après-midi par une marée humaine qui s’est déversée sur la place de l’Obélisque en répondant à l’appel des princes du jour (Thiat, Fou Malade, Kilifeu, Aliou Sané et Cie). Rejoins par le PDS, les partisans d’Idrissa Seck, Khalifa Sall et autres organisations non satisfaites des rendements du régime en place, les responsables de Y’en a marre ont affirmé toute leur satisfaction, mais aussi leur joie à la fin de la marche.
Lire aussi
Pour eux, l’objectif est atteint car l’évènement a attiré l’attention de plus d’un million de Sénégalais y compris dans les familles, sur les ondes, les sites d’informations ainsi que les chaînes de télévisions.
Par souci de respect du timing indiqué par le préfet, Fadel Barro a invité les populations à rejoindre leurs domiciles sans bavure. Plusieurs questions ont été soulignées lors de cette marche notamment les dérives du pouvoir en place, les multiples promesses du président non tenues au point de qualifier le chef de l’Etat d’ancien président pour ne pas avoir respecter ce que lui-même avait dit (7 à 5 ans le mandat), le chômage de la jeunesse entre autres.
En débarrassant la place de l’obélisque des sachets plastiques et autres déchets laissés par les manifestants, est-ce un message de bien vouloir nettoyer le pays ?
De toutes les façons, quelques jours seulement après la fête d’indépendance sur cette même place mythique qui avait également regorgé des milliers de jeunes qui jubilaient de la victoire de SE Macky Sall, l’atmosphère était toute autre hier, vendredi et cela pour plusieurs raisons selon les manifestants.
Mais une chose est sûre et même certaine « Quand on voit ce qu’on voit et que l’on entend ce qu’on entend, on a bien raison de penser ce qu’on pense. » Disait Guy Bedos.