Violences dans un camp de déplacés en Centrafrique : 13 personnes tuées

Treize personnes ont été tuées samedi 15 octobre en Centrafrique au cours de violences dans un camp de déplacés dans le centre du pays, selon des sources humanitaires, indique RFI.

Des hommes armés non identifiés ont abattu 13 personnes, ce samedi 15 octobre, dans un camp de déplacés en République centrafricaine. L’attaque a eu lieu en pleine nuit dans la localité de Ngakobo, près de Bambari, dans le centre du pays. Sept blessés par balles ont été amenés à l’hôpital régional de Bambari.violences-dans-un-camp-de-deplaces-en-centrafrique
La Minusca, forte de 12 000 Casques bleus et policiers «a immédiatement pris des me­sures pour renforcer sa position aux abords du camp de déplacés et intensifier ses patrouilles», selon son communiqué. «Pen­dant que la Minusca intervient sur tous les fronts pour s’interposer, mettre hors d’état de nuire des assaillants et s’assurer de l’intégrité de la vie des populations civiles, il est intolérable que des agitateurs puissent tenter, une nouvelle fois, de (…) semer la désolation au sein des populations civiles», a déploré le chef de la mission onusienne, Parfait Onanga-Anyanga, cité dans le communiqué.
«Un contingent mauritanien de la Minusca était sur place à Nga­kobo et, selon certains bles­sés, ils ne seraient pas interve­nus», rapporte le docteur Joseph Cham­berlain Bama, à la sortie du bloc opératoire de l’hôpital de Bambari où sont soignés les blessés.
Mercredi 12 octobre, des violences similaires ont fait au moins 37 morts et de nombreux blessés, dans une autre localité du centre du pays, Kaga-Ban­doro. Ces violences avaient commencé après la mort d’un milicien ex-Seleka qui tentait avec trois autres de voler le groupe électrogène d’une radio locale. «Il s’en est suivi une réaction disproportionnée d’éléments ex-Seleka. Ces derniers s’en sont pris aux populations civiles, y compris les déplacés retranchés à l’évêché. Les violences ont également visé les autorités préfectorales, et donné lieu à des pillages contre des Ong et des agents des Nations unies», avait dénoncé la force de l’Onu.

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