Urgent – La Présidence dément « Le Monde »

Suite à l’article du quotidien français Le Monde publié en date du 18 mars 2017, intitulé « Robert Bourgi, le généreux « ami » de François Fillon« , dans lequel, le journal rapporte un échange entre Robert Bourgi et le président Macky Sall. Dans un communiqué parvenue à laviesenegalaise.com, la présidence de la République du Sénégal précise qu’il n’y a plus aucun contact entre le chef de l’Etat sénégalais et Monsieur Bourgi depuis au moins deux ans. « S.E. Monsieur Macky Sall, Président de la République du Sénégal, n’a plus aucun contact, ni de près, ni de loin avec Monsieur Robert Bourgi et ce, depuis deux ans »,indique le communiqué de la présidence.

Par ailleurs, précise le texte, Monsieur Robert Bourgi n’a jamais été son conseiller.


Nous reproduisons in extenso l’article du journal français  » Le Monde ».

Robert Bourgi, le généreux « ami » de François Fillon

Ce vétéran de la « Françafrique », formé par Jacques Foccart, a reconnu avoir payé deux costumes au candidat de la droite.

« Maison Arnys, bonjour. » Au téléphone, Robert Bourgi ne peut pas s’empêcher de blaguer. « Selon mes informations, c’est le pape François qui a acheté les costumes à Fillon », dit-il avant de s’esclaffer. En cette soirée de vendredi 17 mars, son nom fait les gros titres. Il vient de reconnaître que c’est bien lui, le généreux ami du candidat LR à la présidentielle, qui a réglé la facture du tailleur. « Bob » savoure un plat typique du Sénégal où il est né il y a bientôt 72 ans. Quelques heures plus tôt, le président de ce pays d’Afrique de l’Ouest, Macky Sall, l’a appelé : « Il m’a dit : “Même Fillon ! Robert, on n’a jamais autant parlé d’un Sénégalais.” » Et il rit à nouveau.

Sur l’échiquier politique français, le spectre de ce fou des intrigues et des manigances plane toujours sur la droite où il aime à faire et défaire ceux qui se piquent de devenir le roi. Il connaît de longue date François Fillon qu’il a feint de soutenir lors de la primaire de la droite. « Je n’ai jamais été associé de près ou de loin à ses déplacements au Sénégal, en Côte d’Ivoire et au Liban », jure-t-il. François Fillon est sans doute tombé dans le piège, sous le charme de ce vétéran de la Françafrique pourtant décrit comme sulfureux, voire tricard, mais qui n’a pas son pareil pour faire croire qu’il est incontournable. Voilà le candidat à la présidentielle humilié. Le « vieux Bourgi », comme il dit de lui-même, savoure son dernier scandale.

« Seule la déconne me guide aujourd’hui. La scène politique française m’amuse », dit-il avec détachement. Entre François Fillon et Nicolas Sarkozy, il n’hésite pas un instant. « On s’amuse mieux entre bandits, lâche-t-il, toujours en se marrant. Nicolas est un vrai copain, un ami. » Au point que certains se demandent aujourd’hui si la main de l’ancien président de la République n’est pas derrière le dernier rebondissement des affaires Fillon.

L’homme des secrets de la Françafrique

L’intermédiaire a servi des années durant Jacques Chirac puis Dominique de Villepin. Avec fidélité, avant d’être remercié, écarté et impliqué dans les batailles de clan et les règlements de comptes. « Il n’est pas calculateur mais calculé et, ces dernières années, il a été utilisé pour servir des agendas et régler des comptes, veut croire un ancien chef de la diplomatie français. Il était vraiment à sa place dans l’ombre, en tant qu’intermédiaire…

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