Les transhumants et novices politiques envahissent l’APR pour sa corrosion: la Commune de Thilogne envoyée au laboratoire…

« Le monde est vieux, mais l’avenir sort du passé » Djibril Tamsir NIANE

Après le départ du Président Macky SALL de l’Assemblée Nationale et du PDS, rares ont été des hommes et des femmes courageux et compatissants à partager manifestement avec lui la souffrance de l’injustice et de la perfidie politiques qu’il venait d’essuyer. Car, le combat pour le rétablissement de la dignité humaine a tout temps été redoutable pour les esprits serviles et indolents, eu égard aux privations intrinsèques à encourir par les gladiateurs faisant fi des délices tentants du pouvoir.

Le Président Macky SALL  avait alors un soutien sûr et solide du fait de la détermination indéfectible et de l’engagement infaillible des compagnons. La sympathie débordante et la solidarité agissante des amis de cette ère de dèche et de désespérance se sont très vite transformées en militantisme politique indestructible et inédit. Parce qu’ils se rivalisaient d’ardeur et de ferveur dans leur soutien au futur Président de la république. D’où la naissance de l’APR. Les membres fondateurs de cette nouvelle formation politique scellent définitivement le divorce avec le parti au pouvoir jadis, pour engager à risques et périls le baroud d’honneur. Pour ainsi dire que l’engagement politique d’un militant se mesure et se reconnait à l’aune des épreuves et peines endurées. Et, le nouveau parti se distinguait par le fait qu’il constituait un antidote politique et social face aux dérives du défunt régime. Cette vertu républicaine prévaudra toujours. Parce que notre chef de parti a toujours été allergique aux relents de l’injustice et de la forfaiture quelles qu’elles soient et sous quelque forme qu’elles puissent être. Nous avons par conséquent forte conviction qu’il tient et tiendra soigneusement à préserver précieusement la dignité et le mérite politiques des compagnons irréductibles.

Curieusement, depuis quelque temps, nous assistons pathétiquement à des convulsions politiques corrosives du fait des transhumants attitrés et des débutants politiques sans convictions pour le parti. Ces derniers ont opté la stratégie de la liquidation des membres fondateurs pour pouvoir dérouler ultérieurement leur programme insidieux.

Du sommet à la base, ils provoquent à dessein la perturbation de la quiétude des militants dans le but de déstabiliser le parti et désorienter les populations. Afin de s’assurer de l’efficacité de leur stratagème et de la viabilité de leur entreprise politique clanique, ils créent une ramification à Thilogne avec un accompagnement financier énorme. Ce qui avait surement motivé les parrains en phase au sommet de réconcilier leurs beaux frères à la base à King Fahd Palace. Cette réconciliation aux allures de retrouvailles politiques éphémères parce qu’elle est justement réalisée pour l’exécution d’un projet politique limitativement circonscrit dans un contexte défini. Le principal subordonné, en l’occurrence le ministre « à conseiller », rompt le pacte de « tutorat » avec les membres fondateurs de très fortes convictions et inconditionnels du Président de la république qui l’avaient aimablement et gentiment accueilli en 2013 au siège social du parti.

Il plagie inintelligemment le schéma des parrains pour le contrôle immérité du département de Dakar en s’autoproclamant maladroitement le coordonnateur du parti à Thilogne devant les membres authentiques respectables et méritants. Décision invalidée parce qu’absurde, il sort son artillerie financière pour combattre le parti. Il fait alors des tentatives répétitives et intensives de déstabilisation de la première institution de la ville. Il corrompt les conseillers municipaux amnésiques de ses pratiques préjudiciables. Car la douloureuse expériencede la délégation spéciale qui avait plongé la commune en apnée politique et en essoufflement économique pendant 5 ans (2009-2014) procédait indubitablement de ses agissements avec la complicité des anciens dignitaires du régime précèdent et la bénédiction de l’opérateur économique. Et, nul n’ignorait que le ressentiment des populations contre ce nomade politique pour ses actions pernicieuses n’était pas sans conséquences sur les résultats négatifs du PDS récoltés en 2012 dans cette localité.

L’orfèvre de la transhumance politique était financièrement et logistiquement outillé par le défunt régime, mais en vain. Les mêmes causes produiront les mêmes effets. Alors, afin d’éviter l’éventuel châtiment politique des électeurs aux prochaines échéances électorales, nous demandons solennellement au Président de la république, non moins notre Chef de parti de juguler cette incorrection politique qui ne fait qu’occasionner la démotivation des militants dans ce contexte politique très périlleux. Lui et ses acolytes ont refusé de voter les fonds de dotations au véritable motif que le maire ne l’a pas soutenu dans sa résolution incompréhensible d’être coordonnateur illégitime de l’APR.

Plus grave, l’adepte du marathon politique qui fut militant de PS, PR, PDS, Génération du Concret, demande, au nom de la dignité, au maire membre fondateur de l’APR de démissionner du conseil municipal du fait de la non adoption des fonds de dotation consécutive à la dissidence qu’il a sciemment provoquée.

 Comment un  homme digne et honnête peut militer dans une formation politique pour laquelle il n’a aucune conviction, a fortiori revendiquer valablement la coordination d’une instance. En réalité, il qualifiait l’APR, une horde, une cavalcade, qui est aujourd’hui devenu, à son grand étonnement, attractive grâce au travail soutenu et indépendant d’une quelconque promotion politique des militants engagés.

C’est devenu un serpent de mer de dire qu’il n’a pas de véritable affection pour l’APR et de foi au Président de la république. A titre illustratif,  au référendum de mars 2016, il s’était ouvertement abstenu de faire campagne malgré la pertinence et le caractère sérieux de cette consultation populaire ; car même le Président de la république s’était déplacé dans quelques régions pour expliquer clairement la haute portée des reformes.

En petit bourgeois, le ministre « à conseiller » alléguait la chaleur de Thilogne pour justifier son flagrant boycott. Au même moment, il recevait paradoxalement des conseillers municipaux insensibles à la rigueur du climat dans le but de les ameuter pour le blocage du conseil municipal en vue au détriment de l’intérêt des populations résidentes. Très engagé dans cette entreprise hideuse, l’agent provocateur débourse des moyens financiers colossaux pour soudoyer certains conseillers inconscients de leur mission et de leur responsabilité.

Moussa DIA –  APR THILOGNE

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