TABASKI 2017 : Plus de 20.000 moutons sont entrés au Sénégal par Kidira

La porte d’entrée des moutons de Tabaski de kidira a enregistré hier 22.756 bêtes. Un chiffre largement supérieur à celui de 2016 où à la même période, 10.288 moutons avaient franchi la frontière sénégalo-malienne.

Lors d’un Comité régional de développement (CRD) à Tambacounda, il a été indiqué que 22.756 moutons avaient déjà franchi la frontière sénégalo-malienne par Kidira. Des bêtes qui servent à l’approvisionnement du Sénégal en moutons de Tabaski pour 2017. Selon le chef du service régional de l’élevage de Tambacounda, Dr Rosalie Seck Gbéti, 1.136 de ces moutons sont venus de la Mauritanie. Mais, précise-t-elle, le gros de ce cheptel provient du Mali, en passant par la ville frontalière de Kidira.

C’est dire que le service de l’élevage a démarré le suivi du flux entrant de moutons le 18 juillet dernier, date coïncidant avec la décision de l’Etat de lever les taxes sur le bétail. Ce qui lui fait dire que l’objectif de notre pays pour l’approvisionnement en moutons de cette Tabaski, est estimé à 750.000 têtes, dont les 260.000 sont destinées à la seule capitale, c’est-à-dire Dakar.

Elle précisera également que les échos sont favorables pour un approvisionnement correct du marché sénégalais car, «les moutons continuent d’arriver ». Selon le Gouverneur de la région El Hadj Bouya Amar, «Tambacounda est une plaque tournante en matière de distribution de moutons pour la Tabaski», eu égard à sa position de région carrefour.

A l’en croire, «la région joue un rôle essentiel pour faciliter le transit des bêtes en direction non seulement de la capitale, mais aussi de la région de Kédougou, de la région naturelle de la Casamance et du reste du pays. Sur la sécurité, le gouverneur indique que l’Etat a décidé d’alléger au maximum le contrôle routier pour les camions devant transporter les moutons.

Mais il souligne que malgré ces dispositions de l’Etat d’alléger le contrôle, les trois convoyeurs de bétail autorisés sur chaque camion, doivent chacun se munir de sa carte nationale d’identité. « Il s’agit là d’une mesure de sécurité à laquelle il ne saurait y avoir de dérogation », martèle-il.

D’ailleurs, ajoute-t-il, la police et la gendarmerie prendront l’ensemble des dispositions utiles pour sécuriser les points de vente, surtout au niveau de la commune de Sinthiou-Malème où des cas de braquages sont très souvent signalés à l’approche de la Tabaski.

L’As

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