SIGNATURE DES APE – L’Afrique de l’Ouest toujours en rang dispersé

Treize (13) pays membres de la CEDEAO ont signé l’Accord de partenariat régional avec l’Union européenne. Deux autres (Gambie, Nigeria) sont encore réticents. Selon Enquête, lors de la conférence des ministres des Finances de la communauté, ouverte à Dakar, le président de la commission de la CEDEAO Marcel Alain De Souza a informé que la Côte d’Ivoire et le Ghana ont signé des accords intérimaires.

Les Accords de partenariats économiques (APE) étaient au cœur de la réunion du Conseil des ministres des Finances de la CEDEAO, ouverte hier à Dakar. La question a été à l’ordre du jour parce que, jusque-là, les Etats signent ces accords dans la confusion. Si certains ont déjà paraphé l’APE régional (13 Etats), d’autres refusent encore. C’est le cas de la Gambie et du géant d’Afrique le Nigeria. Et selon le président de la Commission de la CEDEAO, Marcel Alain De Souza, le Ghana et la Côte d’Ivoire viennent d’être autorisés par leur Parlement respectif à parapher des accords intérimaires avec la partie européenne.

‘’La signature d’APE intérimaires par la Côte d’Ivoire et le Ghana constituerait une menace pour l’intangibilité du TEC dans notre communauté car la mise en œuvre autorisera à terme l’entrée sur le marché communautaire des produits européens à des droits de douanes  préférentiels, différents de ceux du TEC’’, prévient M. De Souza.  Si ces accords intérimaires entrent en vigueur, cela veut dire, indique-t-il, que ces deux pays vont négocier des tarifs différents pour l’entrée des produits européens sur le marché ouest-africain.

‘’Cela crée une cassure dans la solidarité que nous devons entretenir’’, alerte-t-il. Avant d’appeler tous les 15 Etats de la communauté à signer l’accord avec l’Union européenne avant le mois d’octobre prochain. ‘’Si nous voulons montrer notre cohésion en Afrique de l’Ouest, il importe de parapher au plus vite ces accords. S’ils ne sont pas signés, il y aura des tarifs différents. Ce qui n’est pas une bonne chose pour la CEDEAO’’, avise M. Alain De Souza.

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