Le Sénégal considère que l’intégration économique est la voie à privilégier pour stimuler et accélérer le progrès économique

Birima MANGARA, ministre Délégué auprès du ministre de l'Economie, des Finances et du Plan, Chargé du Budget lors de la Réunion du Conseil des Ministres des Finances des pays membres de la CEDEAO  (3)Lors de la Réunion du Conseil des Ministres des Finances de la CEDEAO sur la mise en œuvre du Tarif Extérieur Commun (TEC), le ministre Délégué auprès du ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Chargé du Budget, Birima MANGARA a annoncé que le Sénégal, considère l’intégration économique comme étant la voie à privilégier pour stimuler et accélérer le progrès économique des Etats dans le but d’améliorer le niveau de vie des populations.

C’est à Dakar au cours d’une session extraordinaire tenue le 25 octobre 2013 que les Chefs d’Etats et de Gouvernement de la CEDEAO ont validé le texte final du Tarif Extérieur Commun de la CEDEAO et décidé de son entrée en vigueur le 1er janvier 2015.

Selon le ministre, la mise en œuvre de cet instrument de politique commerciale commune à partir du 1er janvier 2015 marque donc une étape décisive dans la concrétisation des idéaux des pères fondateurs convaincus que la promotion d’un développement économique et harmonieux de nos Etats passe nécessairement par une coopération et une intégration économique efficaces.Birima MANGARA, ministre Délégué auprès du ministre de l'Economie, des Finances et du Plan, Chargé du Budget lors de la Réunion du Conseil des Ministres des Finances des pays membres de la CEDEAO  (2)

Pour la matérialisation de ces idéaux, le Traité s’est fixé, entre autres objectifs, la création d’un marché commun qui repose sur trois piliers essentiels à savoir la libéralisation des échanges par l’élimination entre les Etats membres des droits de douanes à l’importation, à l’exportation et des barrières non tarifaires ; la création d’un tarif extérieur commun et d’une politique commerciale commune ; et enfin la suppression entre les Etats membres des obstacles à la libre circulation des personnes, des biens, des services et des capitaux ainsi que le droit d’établissement, a-t-il rappelé.

C’est en cela donc que la mise en œuvre du TEC CEDEAO constitue une avancée significative dans la marche résolue vers la création d’un marché commun ouvert, libre et concurrentiel.

Selon Birima Mangara, l’objectif d’accroître les échanges intra-communautaires et de renforcer la compétitivité de la production régionale visé par le TEC ne pourra être atteint sans la suppression des entraves à la libre circulation des marchandises. En effet, ajoute-t-il, de gros efforts sont encore à faire en vue de créer un espace régional ouvert et compétitif notamment dans le contexte actuel de libéralisation des échanges avec l’Union européenne.


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