Pour la dignité de la fonction enseignante : Le Saes-Ucad décrète 48 H de grève

La rentrée universitaire s’annonce sous de mauvais auspices. L’année universitaire n’a même pas commencé que le Syndicat autonome des enseignants du supérieur (Saes), section campus de Dakar, annonce une grève de 48 heures les mercredi 23 et jeudi 24 novembre prochains. Les enseignants dénoncent la «précarisation» des conditions pédagogiques et le non-respect de la «dignité» du personnel d’enseignement et de recherche.

Selon Le Quotidien, la coordination du Syndicat autonome des enseignants du supérieur (Saes) du campus de Dakar décrète 48 heures de grève. Les enseignements ainsi que les charges administratives et de recherche connaîtront un arrêt de travail les mercredi 23 et jeudi 24 novembre prochains.

La coordination du Saes de Dakar alerte ainsi l’opinion publique, les pouvoirs publics et toute la communauté universitaire sur ce qu’elle appelle «les périls qui pourraient naître de la précarisation des conditions pédagogiques et du non-respect de la dignité du personnel d’enseignement et de recherche».

Le Saes déplore la «précarisation» des conditions pédagogiques perceptible, selon les membres de l’organisation, dans l’édification progressive en dur de chapiteaux, «les écarts par rapport aux normes en vigueur constatés dans la construction de nouveaux amphithéâtres et l’allongement de la liste, déjà trop longue, des sommes dues au personnel d’enseignement et de recherche», lit-on dans un communiqué.
Les syndicalistes regrettent en outre la persistance des problèmes qui, selon eux, gangrènent l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad). Pourtant, notent-ils, le personnel d’enseignement et de recherche ne cesse de consentir de nombreux sacrifices pour recouvrer une année académique normale et apaisée à partir de 2016-2017.
La coordination du campus de Dakar, qui tient le recteur de l’Ucad inapte, s’indigne du fait que jusqu’ici le Pr Ibrahima Thioub n’ait pas réussi à réunir les conditions adéquates pour une année académique régulière et apaisée. Elle le tient comme principal responsable des éventuels troubles qui pourraient perturber le calendrier universitaire.

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