Pénurie d’eau à Ourossogui : le calvaire des populations

Le liquide précieux est devenu introuvable dans la ville de Ourossogui et les populations, jeunes et femmes sont obligés de faire des kilomètres pour s’approvisionner en eau. C’est un véritable calvaire.

Il est un peu moins de 22 heures, lors d’une promenade sur une avenue de la ville de Ourossogui, de loin on aperçoit un groupe de femmes en queue dont les échos des voix se faisaient retentir dans tout le coin du paisible quartier moderne 1.

Ce groupe de femmes est en effet à la recherche du liquide précieux qui se fait rarissime dans la capitale économique du fouta peuplé de plus trente mille âmes, mais qui peine à s’approvisionner en eau de qualité et en quantité. Un fléau qui commence à perdurer.

 Naturellement, notre curiosité nous amena à  nous approcher de ses femmes pour en savoir un peu plus.

Interrogé, la dame Ndèye Lo raconte leur calvaire et appelle à l’aide de l’Etat. Selon cette femme la quarantaine environ, cela fait bientôt deux mois que les robinets ne coulent plus à flot à Ourossogui. « L’on nous renseigne qu’il s’agit d’une panne du forage de la ville, au moment où d’autres évoquent l’épuisement de la ressource naturelle au niveau de la nappe souterraine », dira notre interlocutrice. Poursuivant, la dame ajoute : « pour nous ravitailler en eau potable, nous (les populations) sommes obligées de faire des kilomètres ou de se lever à quatre heures du matin, certaines  femmes se rendent jusqu’à Boyinadji (environ 4 kilomètres) pour avoir de l’eau.

Non loin de là, une jeune femme venue également chercher le liquide précieux pour se ravitailler évoque le problème de la qualité.  Selon elle, l’eau n’est pas potable et, est source de maladie chez certains de leurs enfants.

Si pour se désaltérer, certains peuvent payer les services d’un charretier avec des bidons de 20 litres pour s’approvisionner en eau potable, d’autres trouvent tout simplement cette situation déplorable. Mansour Sow et sa Sœur Amy, rencontrés invitent l’Etat à prendre ses responsabilités car la situation devient de plus inquiétante.

Pour eux, il est urgent de trouver des solutions à cette pénurie qui n’a que trop durée. Mansour lui est convaincu que la solution n’est autre que la venue à Ourossogui de la Sénégalaise Des Eaux (SDE) pour ranger dans les tiroirs de l’oubli ce mauvais et vieux souvenir.

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