Lutte contre le paludisme au Sénégal : Le PNLP va dérouler un plan d’accélération

Lutte contre le paludisme au Sénégal. Le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) va dérouler un plan d’accélération dénommé « Projet centre ». Il s’agit de réduire la morbidité et la mortalité liée au paludisme dans la zone centre du Sénégal.

Le lancement de la Chimio prévention du paludisme saisonnier (CPS) qui intègre la « Campagne hivernage 2017 » du PNLP est prévu jeudi à Kolda. La CPS est inscrite dans la politique de prévention et de prise en charge du paludisme pour mieux atteindre l’objectif de pré élimination fixé par le plan stratégique national de lutte contre le paludisme 2016-2020. La campagne vise à couvrir au moins 95 % des enfants de 3 mois à 10 ans dans les régions de Kédougou, Tamba, Sédhiou et Kolda

Notons que la lutte contre le paludisme s’intensifie également dans la recherche médicale. Novartis et Medicines for Malaria Venture (MMV) ont lancé une étude clinique pour KAF156, un candidat-médicament antipaludéen de nouvelle génération ayant le potentiel de traiter les souches pharmacorésistantes du parasite du paludisme. L’étude testera l’efficacité de KAF156 en combinaison avec une nouvelle formulation améliorée de l’antipaludéen luméfantrine. Le premier centre d’étude est opérationnel au Mali et sera suivi au cours des prochains mois par seize centres supplémentaires à travers neuf pays d’Afrique et d’Asie.

La prochaine génération d’antipaludéens est attendue de toute urgence afin de combattre la résistance émergente du parasite aux traitements actuels. L’apparition de la résistance à l’artémisinine et à ses médicaments partenaires a été rapportée en Asie et une sensibilité réduite à l’artémisinine a également été signalée de façon sporadique en Afrique. L’étude de phase II permettra de tester plusieurs combinaisons de dosages et de schémas posologiques de KAF156 et de la luméfantrine, y compris la possibilité d’un traitement à dose unique chez les adultes, les adolescents et les enfants. Comme les enfants sont les plus vulnérables face au paludisme, le but est de les inclure dans l’étude le plus rapidement possible, après validation des données de sûreté obtenues chez l’adulte, afin d’accélérer le développement d’une formulation pédiatrique.

 

     DD – laviesenegalaise.com

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